Mondial 2022 Live : Mobilize Solo
Au côté de la Mobilize Duo (le nouveau Twizy), la marque mobilité de Renault a amené son SOLO. C'est un véhicule de mobilité individuel qui n'est pas sans rappeler la Singoletta de Walter Molino en 1962.
Au côté de la Mobilize Duo (le nouveau Twizy), la marque mobilité de Renault a amené son SOLO. C'est un véhicule de mobilité individuel qui n'est pas sans rappeler la Singoletta de Walter Molino en 1962.
La mobilité de demain passera peut-être par des engins de déplacement individuel comme ce Mobilize Solo Concept. Le principe est simple, c'est un siège électrique avec une protection contre les intempéries. Et...c'est tout. Evidemment, il est ultra compact avec moins de 1,40m de long pour 90 cm de large. Il est plus haut qu'un SUV avec 1,75 m, mais son aérodynamique n'est pas complètement un souci vu la vitesse d'évolution.
C'est un tricycle (ou trike) avec deux roues motrices à l'avant, et une roue directrice à l'arrière. Il est prévu pour être conduit sans permis. Comme vous pouvez le remarquer, il est asymétrique. Un côté avec une partie fermé (le droit) et un côté ouvert à gauche pour monter et descendre de l'engin. Des déflecteurs permettent d'éviter d'être trop mouillé. Il n'a pas non plus de ceinture de sécurité et n'aurait pas besoin de casque (en agglomération seulement ?).
Le SOLO est haut car on n'est pas vraiment assis comme dans une voiture. On est "semi-debout", un peu comme ces tabourets de bars. Ce n'est pas un scooter car le Mobilize Solo est limité à 25 km/h. C'est une patinette électrique un peu modernisée. Le Solo est composé de 50% de matériaux recyclés et est recyclable à 95%.
Mobilize prévoit que son Solo soit rechargeable par un câble sur une prise classique, par induction, ou par changement de batterie. C'est un engin de mobilité urbaine/péri-urbaine et Mobilize l'a conçu pour être disponible en flotte. Chaque Solo peut s'emboiter dans un autre Solo. L'intérêt ? Un stationnement plus compact, et une charge qui se propage de l'un à l'autre : on ne branche que le premier et tous les solo emboités comme des chariots de supermarché vont se charger via l'induction.
En 1962, Molino imagine pour le Domenica del Corriere une ville débarrassée des embouteillages grâce à une petite bulle individuelle, la Singoletta. Avec le Mobilize Solo, on en est proche.
Après tout, une mobilité jusqu'à 25 km/h est ultra pertinente en ville. Surtout, 100% électrique, le Solo est silencieux et n'émet rien à l'échappement. C'est sans doute moins risqué qu'une patinette électrique même si la carrosserie ne protège pas totalement face à une voiture par exemple.
En revanche, on est sans doute à quelques années encore de la mise à disposition. On ne sait pas la capacité de la batterie (ni son poids car s'il faut l'extraire pour la brancher chez soi, autant qu'elle ne pèse pas 40 kg !) ni le poids de l'engin. Surtout, Mobilize ne vend pas ses produits mais les loue. Pour une Limo cela passe, pour un Duo moins, et pour un Solo, pas du tout. La location plutôt que la propriété reste encore peu développée en France pour les véhicules.
Pour que ce Solo soit un "avenir de la mobilité", il faudra aussi qu'il remplace les voitures et non qu'il s'ajoute à elle sur la voie publique déjà saturée.
Le Mobilize Solo est un engin de déplacement personnel comme une patinette. Il évolue à 25 km/h maximum et on se déplace dans une position semi-assise.
Et si la mobilité de demain passait par ce genre d'engins plus protecteurs qu'une trottinette, sans avoir les inconvénients d'un quadricycle ?
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