Essai Saab 9-3 1.8t BioPower : sur la route (3/4)
par Nicolas Morlet

Essai Saab 9-3 1.8t BioPower : sur la route (3/4)

Les premiers kilomètres passés au volant de "ma" Saab m'ont laissé une première impression mitigée  : la pédale d'embraye a une course terriblement longue, ce qui demande un petit temps d'adaptation avant de parvenir à le doser correctement, et le moteur, malgré ses 150 chevaux (puisqu'il était alimenté à l'essence lorsque je suis allé cherché la voiture) n'a rien d'un foudre de guerre.

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Mais bon, comme je devais parcourir pas mal de kilomètres sur autoroute ce jour là, il s'est avéré tout à fait suffisant et même plutôt agréable. Dotée d'une boîte de vitesses à six rapports et du régulateur de vitesse, les longs parcours à son bord se montrent plutôt plaisants. On pourra cependant regretter que la suspension se montre légèrement trépidante lorsque le revêtement devient inégal. Dommage car, pour le reste, le confort est très correct et l'isolation phonique appréciable pour un cabriolet, même si quelques bruits aérodynamiques inhérents à la capote se font entendre à relativement haute vitesse. Sur route nationale, la voiture se montre tout aussi agréable. En fait, elle pousse d'elle même le conducteur a adopter une conduite douce, sur le cinquième ou sixième rapport en roulant sur un filet de gaz. Pour les dépassements en revanche, il faut impérativement redescendre d'un, voire de deux rapports (c'est mieux) tant les reprises sont décevantes. Les suspensions mériteraient d'être plus ferme, ce qui, sans pénaliser le confort de l'auto de manière significative permettrait d'en augmenter le comportement dynamique en virages, où la prise de roulis se fait trop ressentir. Heureusement, les sièges offrent un maintient excellent. A l'arrivée, l'ordinateur de bord indiquait une consommation moyenne de 8,1l/100km en essayant d'adopter une conduite "écologique", alors que Saab annonce 6,0l en conduite extra-urbaine, dont mon trajet se composait exclusivement ce jour là.

Lorsqu'il fonctionne (exclusivement) au Bioéthanol, le moteur de la 9-3 développe 175 chevaux et un couple de 265Nm (contre 240). Si les accélérations et les reprises sont un peu plus franches, il convient toujours de repasser un ou deux rapports avant d'effectuer un dépassement en toute sécurité. Pas de quoi transformer significativement la voiture, et surtout pas d'en faire une sportive. La consommation, en revanche, s'emballe puisqu'elle se chiffrait à 10,2l/100km au moment de rendre la voiture, donc en conso mixte, c'est-à-dire en ayant effectué la moitié de la distance totale à l'essence et l'autre moitié au Superéthanol E85. La consommation en roulant exclusivement à l'E85 tournait donc aux alentours des 11l/100 km ! C'est beaucoup, mais comme c'est pour la bonne cause.

A lire également : Essai Saab 9-3 1.8t BioPower : présentation (1/4)

Essai Saab 9-3 1.8t BioPower : vie à bord (2/4)  

Essai Saab 9-3 1.8t BioPower : Conclusion (4/4) 

A voir également : Galerie Saab 9-3 1.8t BioPower

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Pour résumer

Les premiers kilomètres passés au volant de "ma" Saab m'ont laissé une première impression mitigée  : la pédale d'embraye a une course terriblement longue, ce qui demande un petit temps d'adaptation avant de parvenir à le doser correctement, et le moteur, malgré ses 150 chevaux (puisqu'il était alimenté à l'essence lorsque je suis allé cherché la voiture) n'a rien d'un foudre de guerre.

Nicolas Morlet
Rédacteur
Nicolas Morlet

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