Les Hummers H2 et H2 SUT seront dès 2009 capables de rouler au super-éthanol. Cela nous fait une belle jambe me direz-vous, étant donné que pour linstant on ne sait produire ce carburant que de manière déraisonnable. Dautant plus quavec des consommations oscillant entre 20 et 30 litres au 100 km, cest un champ de maïs par jour quil va falloir broyer pour mouvoir ces gros bébés !

Néanmoins et malgré les jugements définitifs parfois exprimés dans ces colonnes, dans le domaine des biocarburants il ne faut pas jeter le bébé avec leau du bain. Comme toutes les technologies parallèles au pétrole ou post-pétrole, celle-ci est ultra récente, et na obtenu lattention requise des entrepreneurs et chercheurs que récemment.

On attendra donc la seconde génération des biocarburants pour se faire un avis définitif sur cette solution qui ne remplacera jamais le pétrole, mais pensée intelligemment pourrait réduire nos pétro-dépendances, sans empiéter sur léconomie et léquilibre de la terre.

Mais en attendant on ne pourra certes que rire de ces Hummers au super-éthanol, dont lartifice de rouler avec ce biocarburant, ne les rendra pas écologiques, nabaissera que peu leurs émissions de CO2 et naméliorera pas leurs émissions de particules. Il faut dire que les versions flex-fuel des H2 seront des V8 de 6,2L connus pour leur exceptionnel appétit.

Le H3 suivra lui le pas en 2010 avec un moteur downsizé, en loccurrence un V6 de 3,6L à injection directe.

Mais les vraies mauvaises nouvelles viennent des rumeurs qui annoncent un gigantesque moteur diesel dans les Hummer, qui abaissera certes les consommations et émission de CO2, mais devrait devenir une machine infernale en terme démissions de particules, Nox et hydrocarbures non brûlés et autres réjouissances du diesel.

Heureusement quil reste quelques hurluberlus californiens pour croire que le Hummer peux être « propre » et qui font leur propre transformation

Sources : Autonews via Autobloggreen