Retour sur Monaco : le triomphe de la famille Rosberg

30 ans après son père Keke, Nico Rosberg a remporté Monaco. Loin d'être votre favori (4% des votes), Rosberg a su construire sa victoire et profiter des sorties des voitures de sécurité. Il devance Vettel, qui semble plus que jamais "gérer" son championnat. Cette deuxième place a ravi son ingénieur de piste qui l'a même tancé d'avoir été chercher inutilement le meilleur tour en course à quelques tours de l'arrivée.

Hamilton que vous aviez placé devant Vettel dans vos votes a manqué de chance et rate la deuxième place pour une question de timing dans la sortie de la voiture de sécurité. Alonso n'a rien pu faire au volant d'une Ferrari amorphe. Pire, l'Espagnol a même du céder plusieurs fois sous les assauts des jeunes loups du paddock. Räikkönen qui tenait un bel accessit a du cravacher après son accrochage avec Perez pour déccrocher la 10ème place dans les deniers hectomètres. Vos deux favoris depuis le début de la saison se resaisiront-ils au Canada ?

Le circuit Gilles Villeneuve : atypique et piégeur

Le Circuit Gilles Villeneuve est installé sur l'île Notre-Dame au milieu du Saint-Laurent, ce qui en fait un endroit totalement atypique, avec une météo capricieuse. On pourrait bien voir la pluie durant les qualifications relançant totalement ces dernières. La très courte ligne droite du départ amène sur le virage Senna qui est chaque année ou presque le théâtre d'accrochage dès les feux éteints.

Suit un enchainement de virages rapides entre les murs (mauvais souvenir pour Olivier Panis) qui amène sur deux virages serrés. Ceux-ci conditionnent les deux demi-lignes "droites" entrecoupées par le pif-paf (8 et 9). Tout au bout du circuit se trouve l'épingle pour un freinage très appuyé (Robert Kubica doit lui aussi s'en souvenir). L'épingle ramène sur la longue ligne droite de retour (dite du Casino) qui finit sur la chicane (13-14) et son célèbre mur "Bienvenue au Québec" que de grands noms ont déjà été "embrasser".

Le circuit est propice aux dépassements pour peu que l'on n'a pas peur d'aller au charbon. Un pilote comme Perez qui semble vouloir passer tout le monde au chausse-pied en ce moment pourrait y faire des merveilles, si tant est que sa McLaren soit à la hauteur. Encore une fois, la gestion des gommes sera primordiale. On se rappelle de la course de l'an passé qui avait vu les pilotes de tête perdre des secondes par poignée dans les derniers tours et se faire dépasser par exemple par la Lotus de Grosjean. Une course pour Räikkönen ?

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Photo : F1