Sur la Terre, nous ne faisons que passer. Chez Auto Hebdo c'est pareil. Il n'y a pas de stars indispensables dans ce magazine. Pas même le directeur de la rédaction. Non, la seule étoile intéressante dans ce milieu, c'est celle du ... berger. Celle qui conduit vos pas sur la route de la qualité. A Auto Hebdo, JFM alias Jean François Marchet guidait les ouailles depuis 3 ans avec ses défauts mais surtout ses convictions. Ses brillantes convictions. Une fois les cotillons des festivités du magazine trentenaire déblayés, il a décidé de partir.
Zapping Le Blogauto Essai Peugeot 408 Hybrid 225
Sur la Terre, nous ne faisons que passer. Chez Auto Hebdo c'est pareil. Il n'y a pas de stars indispensables dans ce magazine. Pas même le directeur de la rédaction. Non, la seule étoile intéressante dans ce milieu, c'est celle du ... berger. Celle qui conduit vos pas sur la route de la qualité. A Auto Hebdo, JFM alias Jean François Marchet guidait les ouailles depuis 3 ans avec ses défauts mais surtout ses convictions. Ses brillantes convictions. Une fois les cotillons des festivités du magazine trentenaire déblayés, il a décidé de partir.
Peut être que le 'taulier principal' du groupe n'a pas remarqué qu'AH illuminait le paysage de la presse automobile par son intégrité, sa lucidité, sa dose mesurée de causticité et de mauvaise foi. S'il n'a pas perçu cette originalité, il y a danger. L'Hebdo, c'est du recul, de la digestion d'information et une tonalité juste. Pas universel, ni consensuel mais avec des morceaux de vérité dedans. De LEUR vérité.
Les canards lumineux aux apparats brillants, à la couverture glacée et aux articles sucrés sont légions. Clônes sans âmes au contenu plus proche du papier peint que du journalisme de base, ces étoiles irradiantes ne m'intéressent pas. D'ailleurs ne dit on pas que les astres mourants sont les plus lumineux?
Dans l'Hebdo, il y a une âme. Une âme qui donne envie de communiquer. Une substance, une vaillance qui sent la transpiration . De l'aspérité et de l'altérité. Avec l'Hebdo, on discute, on palabre. La parole est crue, parfois, pertinente et stylisée, toujours. A l'image de JFM.
Le guide se retire, apparemment lassé de devoir sans cesse convaincre ceux qui l'ont mis là. Auto Hebdo étant revenu à l'équilibre, les mystères du management moderne m'échapperont toujours.
L'erreur, aujourd'hui, serait de vouloir plaire au plus grand nombre. Au prix d'une ligne éditoriale, par exemple. Auto Hebdo est un des derniers résistants, un de ceux qui ne cèdent pas à la niaiserie commerciale quitte à irriter les plus sensibles. L'Hebdo a la saveur parfois épicée de l'artisanat rugueux, mille fois plus goûteux que ces plats tout prêts à l'emballage rutilant.
L'espoir est qu'il reste différent. Et il est mince....
Sur la Terre, nous ne faisons que passer. Chez Auto Hebdo c'est pareil. Il n'y a pas de stars indispensables dans ce magazine. Pas même le directeur de la rédaction. Non, la seule étoile intéressante dans ce milieu, c'est celle du ... berger. Celle qui conduit vos pas sur la route de la qualité. A Auto Hebdo, JFM alias Jean François Marchet guidait les ouailles depuis 3 ans avec ses défauts mais surtout ses convictions. Ses brillantes convictions. Une fois les cotillons des festivités du magazine trentenaire déblayés, il a décidé de partir.
