par La rédaction

Swingin' Monthléry

Un exquis retour en arrière, le temps d'un joyau retrouvé sur la toile. 1968: alors que l'Amérique se remet à peine des Rickenbackers de la British Invasion, en France les yéyés transposent la pop music qui fait swinguer Londres, et c'est le vrai-faux vent de Carnaby Street qui le dispute à un Johnny déjà post-Flower Power dans les derniers jukeboxes à scopitones des bistrots de Paname: Les Irresistibles, interprètes oubliés d'un tube d'époque signé par un jeune homme qui fera du chemin, William Sheller, se mettent en scène dans un coolissime trio de Triumph TR4 tournant à faible allure, pour ne pas défriser les brushings Fab Four des compères, sur un alors toujours vaillant anneau de Monthléry.

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Poses alanguies en costume jaune canari sur le capot arrière, ou bien changements de rapports énergiques en tweed et lunettes noires, l'anglomanie triomphe dans une démonstration éclatante de la magie du roadster britannique, que ne peut égaler alors (et aujourd'hui c'est le même topo) que le spider transalpin, plus sanguin mais moins rock and roll. En avant la musique.

Spéciale Dédicace Bleinheim Gang

Source: scopitones.blogs.com

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Un exquis retour en arrière, le temps d'un joyau retrouvé sur la toile. 1968: alors que l'Amérique se remet à peine des Rickenbackers de la British Invasion, en France les yéyés transposent la pop music qui fait swinguer Londres, et c'est le vrai-faux vent de Carnaby Street qui le dispute à un Johnny déjà post-Flower Power dans les derniers jukeboxes à scopitones des bistrots de Paname: Les Irresistibles, interprètes oubliés d'un tube d'époque signé par un jeune homme qui fera du chemin, William Sheller, se mettent en scène dans un coolissime trio de Triumph TR4 tournant à faible allure, pour ne pas défriser les brushings Fab Four des compères, sur un alors toujours vaillant anneau de Monthléry.

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