Jean-Pierre Wimille était un grand pilote automobile de l'entre-deux guerres (sans doute le plus grand) mais également un concepteur automobile. Retromobile 2016 expose deux prototypes du véhicule qu'il n'a jamais pu achever, la mort le rattrapant avant.
Conçu durant la seconde guerre mondiale, le premier prototype JPW voit officiellement le jour en 1946 sur une mécanique de Citroën Traction. Le moteur est en position centrale arrière, l'aérodynamique est poussée pour l'époque et, tout comme ce sera le cas de la McLaren F1 47 ans plus tard, le conducteur est en place centrale avec un passager de chaque côté, sièges en triangle.
Le premier prototype (non présenté ici) est relativement rudimentaire au niveau du style et Wimille confiera a Philippe Charbonneaux le style des autres prototypes. Ces derniers ont troqué leur moteur français pour un V8 Ford. Le véhicule gris est le proto #2, le bleu est le #3.
Wimille a remporté différents grands-prix en Bugatti ou Alfa Romeo (avant le championnat officiel de Formule 1) mais également les 24 heures du Mans (remportées 2 fois en 1937 avec Benoist et en 1939 sur Bugatti avec Pierre Veyron qui donnera son nom à la fameuse supercar de Molsheim). En janvier 1949, en Argentine, il se tue au volant de la Simca-Gordini avec laquelle il devait courir le Grand-Prix de Buenos-Aires. En 2013 Bugatti lui rend hommage avec une des séries Legend de sa Veyron Grand Sport.
Illustration : le blog auto
Jean-Pierre Wimille était un grand pilote automobile de l'entre-deux guerres (sans doute le plus grand) mais également un concepteur automobile. Retromobile 2016 expose deux prototypes du véhicule qu'il n'a jamais pu achever, la mort le rattrapant avant.
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