Modélisme : Lotus à turbine Tameo, les liaisons au sol (partie 6)
par Nicolas Meunier

Modélisme : Lotus à turbine Tameo, les liaisons au sol (partie 6)

Dernière étape du montage de cette Lotus 56 à turbine : les liaisons au sol. Des ensembles assez fouillés, comprenant les triangles de suspension, les amortisseurs et, bien sûr, les roues.

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Avant d’aller plus loin, il convient de se pencher sur les porte-moyeux. En effet, ceux-ci étant les pièces centrales de ces éléments, mieux vaut s’assurer que tout s’emboîte bien, en procédant à un montage à blanc. Problème : les trous ménagés pour les rivets inférieurs et pour les écrous de roues ne sont pas satisfaisants. Ca ne rentre pas, quoi ! Seule solution : sortir la perceuse, un foret de 0,6mm pour les rivets et un foret de 0,8 pour les écrous de roues. Et une pince aussi, pour tenir la pièce pendant le perçage, histoire de ne pas y laisser un doigt.

Une fois ce « détail » résolu, on peut commencer l’assemblage proprement dit. J’ai collé les porte-moyeux sur les triangles inférieurs photodécoupés mis en forme, en faisant bien attention à mettre les deux trous face à face pour pouvoir caser le rivet dans son logement. Ceci avant peinture, c’est un choix qui n’est pas une solution absolue. Il est alors temps de coller les soufflets en métal tourné, sur les disques de frein d’une part et sur les porte-moyeux d’autre part. Attention, à l’arrière ! Il faut décentrer le soufflet vers le bas, sous peine de ne plus pouvoir passer le triangle supérieur. On peint l’ensemble porte-moyeu/triangle inférieur d’une part et les triangles supérieurs d’autre part. Une fois que ceux-ci sont secs (comme dirait mon ami Jésus), il est temps, d’assembler. Pas de colle pour l’instant, un assemblage en force suffit pour voir comment ça se passe et permet de revenir en arrière en cas de pépin.

D’abord les deux de l’avant, en veillant à sauvegarder la symétrie. Pour être bien sûr, on vérifie en ajustant les roues, voir si l’auto n’est pas bancale. Une fois arrivé à satisfaction, on solidifie l’assemblage en insérant de petites gouttes de colles à toutes les jonctions, à l’aide d’une lame de cutter.

Continuons avec l’avant. Tameo nous propose de jolis amortisseurs, constituées de deux cylindres tournés à imbriquer l’un dans l’autre et un petit ressort (qu’il convient de raccourcir avec des ciseaux. Une fois montés (avec une des deux cylindres peints en rouge translucide), ils ont fière allure. Leur pose à l’avant ne pose aucun problème. A l’arrière, c’est un peu plus sportif, puisqu’il faut les assembler en même temps que les triangles, du fait de la forme différente de ceux-ci. En s’y reprenant à quelques fois, on y arrive. Même vérification de symétrie qu’à l’avant et on colle. Ne reste plus qu’à gréer tout cela avec les divers tirants, à découper dans de la tige métallique. Fastidieux, mais pas sorcier.

Ne reste plus que les roues. Dans leur conception, elles sont très simples : une jante tournée, un voile photodécoupé, un entourage tourné et un pneu pour entourer tour ça. Pas bien difficile à monter donc. Par contre, il convient de poncer la bande de roulement des pneus (au grain 600 ou approchant), histoire de leur donner un aspect « vécu ». La petite surprise vient des flancs avant à peindre en jaune fluo (tout comme le voile avant et les entourages avant). Heureusement, Tameo fournit un cache en métal pour obtenir un rond propre. Malheureusement, il n’y en a qu’un, ce qui oblige à faire deux tournées de peinture. Pas de secret : les teintes fluo (surtout qu’il n’y a pas plus foireux à peindre que du jaune, même non fluo) ne donnent un bon rendu que passées à la bombe ou à l’aérographe. Donc apprêt, puis une couche de bombe Tamiya MS10 et voilà le travail. On pose les logos Firestone (ça demande un peu de temps et de nerfs pour avoir un rond bien rond) et il n’y a plus qu’à fixer les roues à l’aide des écrous, auparavant agrémentés de leurs papillons photodécoupés.

Et oui, c’est fini ! Au final, cette Lotus a bien belle allure et jouit d’un niveau de détail appréciable. Un super-kit réussi et qui pose bien peu de problèmes de montage pour un modèle aussi compliqué (ceux qui ont déjà monté une McLaren F1 de chez Renaissance-Superintégral savent de quoi je parle). Reste simplement à mon goût une carrosserie qui semble un peu haute à l’arrière (à moins que ce ne soient les roues trop petites).

Le kit est aujourd’hui une espèce en voie de disparition et c’est bien dommage. Ce genre de miniature est un régal tant à monter qu’à contempler. Tameo propose une gamme très large de monoplace, surtout de Formule 1. Passé ou actu tout y passe. Et nous vous reparlerons sans doute bientôt de la Brawn qu’ils nous promettent pour très bientôt…

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Pour résumer

Dernière étape du montage de cette Lotus 56 à turbine : les liaisons au sol. Des ensembles assez fouillés, comprenant les triangles de suspension, les amortisseurs et, bien sûr, les roues.

Nicolas Meunier
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