Il y a une semaine, la police de Padoue (en Italie) a interpellé les quatre frères Dubbini, Gianandrea, Sebastiano, Federico et Manuela, ainsi que leur mécanicien, Vittorio Nardo. Ils ont saisi trois Ferrari, qui ne seraient que des copies réalisées par les Dubbini et un moteur. Car Luca di Montezemolo lui-même les accuse de n'être que des faussaires.
Il y a une semaine, la police de Padoue (en Italie) a interpellé les quatre frères Dubbini, Gianandrea, Sebastiano, Federico et Manuela, ainsi que leur mécanicien, Vittorio Nardo. Ils ont saisi trois Ferrari, qui ne seraient que des copies réalisées par les Dubbini et un moteur. Car Luca di Montezemolo lui-même les accuse de n'être que des faussaires.
En 1927, Romeo Dubbini fondait les café Diemme. Giulio, son fils, a hérité de l'affaire.
Giulio était un tifoso, au point de lancer un "Maranello Café" (avec l'imprimatur de Ferrari.)
Giulio a évidemment possédé des Ferrari et il était un collectionneur ayant pignon sur rue. Il préférait particulièrement les voitures de compétition des années 50. Il disposait même d'un mécano attitré, Nardo, pour les remettre en état.
Voici par exemple sa 250 MM:
En 1988, Giulio meurt et ses quatre fils prennent le relais.
Un anonyme les a accusé d'avoir récupéré des épaves de Ferrari, de les avoir reconstruite sous la forme de voitures à palmarès ayant disparu depuis longtemps et de les revendre au prix fort. Un business très lucratif. Un collectionneur Autrichien aurait ainsi été floué: lorsqu'il a ramené sa voiture ex-Dubbini à Maranello, on lui a montré que ce n'était qu'une copie (parfaite.)
En général, les voitures de courses "d'occasion" passent de main en main avec de nombreuses histoires de plaques de châssis clonées ou de modifications tout azimut. Les Ferrari ne font pas exception. D'autant plus que dés les années 70, il y a eu un véritable engouement pour les Ferrari anciennes. D'où un flou artistique et une certaine omerta (pas question d'avouer qu'on s'est fait avoir.)
Prenez cette Ferrari 250 TRC 1957 (#0670 MDTR): elle a couru jusqu'au milieu des années 60, puis elle disparait et comme par magie, 30 ans plus tard, elle réapparait et Federico Dubbini court avec en V.H.C.
Les Dubbini se défendent néanmoins d'être des faussaires. Ils n'ont fait que vendre les voitures de leur père. L'informateur anonyme serait un aigri, un proche collaborateur de Giulio, viré en 1997.
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