par Pierre-Laurent Ribault

Le retour des playboys

Depuis la retraite de Eddie Irvine, les pilotes de F1 paraissaient bien sages. Emmenés par Michael "Papa poule" Schumacher, ils donnaient l'image de jeunes gens propres sur eux, sportifs responsables et vecteurs d'image corporate pour leur sponsors. Qu'il paraissait loin le temps de James Hunt (photo), sans parler de l'époque "yé yé" où Jackie Stewart, Emerson Fittipaldi et consorts arboraient dans le paddock et en dehors cheveux longs, favoris et casquettes Carnaby Street. J'écris à l'imparfait car les choses ont l'air de changer. Après les exploits exhibitionnistes d'un Kimi complètement déchiré dans un strip club Londonien, voici que fait surface la nouvelle d'un duel à la vodka entre Jenson Button et Vitantonio Liuzzi la semaine dernière, tandis que David "No more mister Nice Guy" Coulthard empoigne Felipe Massa au collet pour lui apprendre la politesse dans le paddock d'Imola, sans parler de Juan Pablo Montoya qui tombe de moto en "jouant au tennis". Enfin un peu d'animation. En piste et en dehors, 2005 serait-elle bien l'année où la F1 redevient intéressante ? En tout cas, messieurs, ne vous gênez surtout pas. C'est comme ça que l'on vous préfère, une paire de pin-ups à chaque bras, les courses de hors-bord dans le port de Monaco à 2 heures du matin, la une des tabloids. Et tant pis pour les sponsors psychorigides.

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Depuis la retraite de Eddie Irvine, les pilotes de F1 paraissaient bien sages. Emmenés par Michael "Papa poule" Schumacher, ils donnaient l'image de jeunes gens propres sur eux, sportifs responsables et vecteurs d'image corporate pour leur sponsors. Qu'il paraissait loin le temps de James Hunt (photo), sans parler de l'époque "yé yé" où Jackie Stewart, Emerson Fittipaldi et consorts arboraient dans le paddock et en dehors cheveux longs, favoris et casquettes Carnaby Street. J'écris à l'imparfait car les choses ont l'air de changer. Après les exploits exhibitionnistes d'un Kimi complètement déchiré dans un strip club Londonien, voici que fait surface la nouvelle d'un duel à la vodka entre Jenson Button et Vitantonio Liuzzi la semaine dernière, tandis que David "No more mister Nice Guy" Coulthard empoigne Felipe Massa au collet pour lui apprendre la politesse dans le paddock d'Imola, sans parler de Juan Pablo Montoya qui tombe de moto en "jouant au tennis". Enfin un peu d'animation. En piste et en dehors, 2005 serait-elle bien l'année où la F1 redevient intéressante ? En tout cas, messieurs, ne vous gênez surtout pas. C'est comme ça que l'on vous préfère, une paire de pin-ups à chaque bras, les courses de hors-bord dans le port de Monaco à 2 heures du matin, la une des tabloids. Et tant pis pour les sponsors psychorigides.

Source: Planet F1

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Depuis la retraite de Eddie Irvine, les pilotes de F1 paraissaient bien sages. Emmenés par Michael "Papa poule" Schumacher, ils donnaient l'image de jeunes gens propres sur eux, sportifs responsables et vecteurs d'image corporate pour leur sponsors. Qu'il paraissait loin le temps de James Hunt (photo), sans parler de l'époque "yé yé" où Jackie Stewart, Emerson Fittipaldi et consorts arboraient dans le paddock et en dehors cheveux longs, favoris et casquettes Carnaby Street. J'écris à l'imparfait car les choses ont l'air de changer. Après les exploits exhibitionnistes d'un Kimi complètement déchiré dans un strip club Londonien, voici que fait surface la nouvelle d'un duel à la vodka entre Jenson Button et Vitantonio Liuzzi la semaine dernière, tandis que David "No more mister Nice Guy" Coulthard empoigne Felipe Massa au collet pour lui apprendre la politesse dans le paddock d'Imola, sans parler de Juan Pablo Montoya qui tombe de moto en "jouant au tennis". Enfin un peu d'animation. En piste et en dehors, 2005 serait-elle bien l'année où la F1 redevient intéressante ? En tout cas, messieurs, ne vous gênez surtout pas. C'est comme ça que l'on vous préfère, une paire de pin-ups à chaque bras, les courses de hors-bord dans le port de Monaco à 2 heures du matin, la une des tabloids. Et tant pis pour les sponsors psychorigides.

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