Alors que l'industrie automobile en Grande-Bretagne est passée soit aux mains des étrangers, soit a carrément disparu, certains projets initiés en haut lieu pourraient bien faire de ce mode de locomotion la chasse gardée des plus aisés. La ville de Londres, on le sait, a déjà instauré un péage au tarif prohibitif donnant le droit de circuler dans son centre, mais les propositions venant du gouvernement vont bien au-delà. En effet, l'idée du ministère des transports est de généraliser ce système à l'ensemble du territoire en installant dans chaque véhicule une boite noire équipée d'un système de navigation pas satellite. Ce mouchard permettrait d'établir une facture mensuelle à chaque automobiliste suivant un barême dépendant des routes et de l'heure à laquelle il les a emprunté .
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Alors que l'industrie automobile en Grande-Bretagne est passée soit aux mains des étrangers, soit a carrément disparu, certains projets initiés en haut lieu pourraient bien faire de ce mode de locomotion la chasse gardée des plus aisés. La ville de Londres, on le sait, a déjà instauré un péage au tarif prohibitif donnant le droit de circuler dans son centre, mais les propositions venant du gouvernement vont bien au-delà. En effet, l'idée du ministère des transports est de généraliser ce système à l'ensemble du territoire en installant dans chaque véhicule une boite noire équipée d'un système de navigation pas satellite. Ce mouchard permettrait d'établir une facture mensuelle à chaque automobiliste suivant un barême dépendant des routes et de l'heure à laquelle il les a emprunté .
Ainsi circuler sur une petite route de campagne serait taxé 2 pence le mile alors qu'à l'opposé il vous en coûterait 1,3 livres (1,9 euros) le mile pour emprunter une autoroute londonienne aux heures de pointe. Le but officiel de ces mesures qui permettrait au passage au gouvernement britannique d'encaisser 9 milliards de livres par an (13,2 milliards d'euros) est la diminution des embouteillages.
Mais, comme si cela n'allait pas assez loin, Stephen Ladyman, le ministre des Transports décidément très prolifique en matière d'idées anti-voiture, envisage de lutter contre la pollution et les accidents de la route en taxant significativement les véhicules les moins écologiques, suivez mon regard, et en réduisant dans un avenir proche les limitations de vitesse.
Son souhait serait de passer de 48 à 32 km/h en ville et de 96 à 64 km/h sur les routes les plus accidentogènes. Les éleveurs de chevaux se préparent un avenir radieux au pays de sa gracieuse majesté.
Alors que l'industrie automobile en Grande-Bretagne est passée soit aux mains des étrangers, soit a carrément disparu, certains projets initiés en haut lieu pourraient bien faire de ce mode de locomotion la chasse gardée des plus aisés. La ville de Londres, on le sait, a déjà instauré un péage au tarif prohibitif donnant le droit de circuler dans son centre, mais les propositions venant du gouvernement vont bien au-delà. En effet, l'idée du ministère des transports est de généraliser ce système à l'ensemble du territoire en installant dans chaque véhicule une boite noire équipée d'un système de navigation pas satellite. Ce mouchard permettrait d'établir une facture mensuelle à chaque automobiliste suivant un barême dépendant des routes et de l'heure à laquelle il les a emprunté .
