Dans les premiers moments, je la redécouvre. Pas que je ne la connaisse pas, mais que je ne l’avais pas eue à moi depuis bien longtemps. C’est la première fois en revanche que je découvre son petit cœur, le 1.6l de 98 chevaux. Ceux qui connaissent bien la famille ne seront pas surpris, puisque c’est le même que celui de ses sœurs Hatchabck One, Clubman One et, depuis peu, Countryman One. Malgré sa puissance limitée et ses 153Nm de couple, la petite n’est pas dénuée de caractère, et on aime la laisser s’emporter un peu dans les tours avant de calmer le jeu en passant le rapport supérieur.
Mais le meilleur est sans conteste son châssis ! Quelle bombe serais-je tenté de dire. Dotée comme ses sœurs, «ma» Mini One Cabrio semble ne jamais en avoir assez, vouloir toujours repousser plus loin les limites virevoltant d’une courbe à l’autre avec toujours la même aisance et la même précision, essuyant toutefois de temps à autre une légère glissade, plus due à la route détrempée qu’aux capacités réelles de l’auto. On aimerait qu’elle nous serre un peu plus dans ses sièges, mais la petite n’est pas comme ça. On s’en accommodera, tant on est bien avec elle. On aimerait que ces petites routes sinueuses ne finissent plus...
Malheureusement toutes les bonnes choses ont une fin, et arrive un moment où l’on se retrouve elle et moi sur l’autoroute, un peu malgré moi d’ailleurs. Et là, les choses se corsent. A plus de 110km/h la charmante demoiselle perd de son entrain, avec des reprises qui se font plutôt laborieuses lorsqu’il s’agit de dépasser et quelques bruits aérodynamiques qui font leur apparition faisant prendre conscience que, finalement, personne n’est parfait.
Conclusion
Visage mignon, plastique avantageuses, châssis démentiel, caractère préservé, la Mini One Cabrio a été gâtée par la nature. Et même si la vie oblige parfois à prendre d’autres chemins, chaque homme qui a un jour eu l’occasion de passer un peu de temps avec elle gardera toujours au fond de son esprit le souvenir ému de cette jeunesse insouciante.
Suivant l’ambition, l’âge ou la fortune, on lui préfèrera peut-être ses sœurs Cooper, Cooper S ou carrément John Cooper Works, plus musclées, encore plus aguicheuses et aux voix plus mélodieuses. Mais toutes vous coûteront plus cher, et puis elles conservent de toute façon les mauvaises habitudes familiales, comme le coffre étriqué, les places arrière inutilisables ou la longue liste d’accessoires indispensables qu’il faut leur offrir. Alors, ne faut-il pas se satisfaire de plaisirs simples ?
Prix : 19.400 euros - Conso mixte : 5,7l/100km
Essai Mini One Cabrio : le coeur et la raison (1/2)
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