Le constructeur russe, détenu à hauteur de 25 % par le Français aides débloquées par le gouvernement russe suite à l'aval de Vladimir Poutine, la situation empire. Conséquence ? Le sort de 27 700 salariés s'inscrirait en pointillés. Une possibilité immédiatement démentie par la direction d'AvtoVAZ dans un communiqué de presse.
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Le constructeur russe, détenu à hauteur de 25 % par le Français Renault, traverse la pire passe de son histoire alors que son marché national ne cesse de s'enliser au fil des mois constituant alors l'un des marchés les plus touchés de la large zone Europe. Après des périodes de chômage technique prolongées et malgré des aides débloquées par le gouvernement russe suite à l'aval de Vladimir Poutine, la situation empire. Conséquence ? Le sort de 27 700 salariés s'inscrirait en pointillés. Une possibilité immédiatement démentie par la direction d'AvtoVAZ dans un communiqué de presse.
L'usine AvtoVAZ de Togliatti pourrait donc être amputée d'un quart de son effectif total si le plan social venait finalement à être appliqué. Soit donc 27 700 emplois supprimés sur un nombre de 110 000 salariés. On redoute alors forcément une casse sociale terrible surtout quand on sait que la population de la ville compte un peu plus de 700 000 habitants. Les conséquences directes seraient alors catastrophiques sans parler des retombées concernant les sous-traitants et les communes avoisinantes.
De janvier à juin 2009, la production totale a atteint 140 000 unités contre 384 000 à la même période 2008 avec une courbe de ventes en recul de plus de 50 %. Le site placé plusieurs fois au chômage technique ne devrait du reste pas ouvrir entre le premier août et le premier septembre afin de ne pas encombrer les stocks et de diminuer les stocks encore présents (plus de 80 000 modèles et près de 90 000 pièces). Autre donnée : une reprise normale, à temps complet, des chaînes de production n'est pas envisagée avant le mois de février 2010.
Enfin durant ce prochain mois d'août, les syndicats craignent une coupe de 50 % dans les salaires. Dès lors l'inquiétude grandit dans la région. Des tensions sociales sous-jacentes pourraient éclater relayent nombre de médias russes. "Nous n'avons soumis aucun plan de réduction de personnel. Nous réaffirmons notre encouragement au maintien des effectifs actuels", tempère le constructeur dans un communiqué. Une prochaine réunion (le 6 août) entre les différents parties (élus locaux, élus régionaux, représentants entreprise et syndicats) devrait permettre d'y voir plus clair.
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Le constructeur russe, détenu à hauteur de 25 % par le Français aides débloquées par le gouvernement russe suite à l'aval de Vladimir Poutine, la situation empire. Conséquence ? Le sort de 27 700 salariés s'inscrirait en pointillés. Une possibilité immédiatement démentie par la direction d'AvtoVAZ dans un communiqué de presse.