L'augmentation du nombre de tués sur les routes dans le monde est constante pour la neuvième année consécutive depuis 2009. On décompte 1,35 million de décès et 50 millions de blessés en 2018, là où on recensait 1,2 million de morts, ce qui représente une hausse de 10% par rapport à 2009. Parmi ceux-ci, la tranche des 5-29 ans se trouve parmi la plus touchée, située dans les pays dits "à faible revenu".

"Ces décès représentent un prix inacceptable pour la mobilité [...] Il n'y a aucune excuse pour l'inaction. Ce rapport est un appel aux gouvernements et aux partenaires à prendre des mesures beaucoup plus importantes pour mettre en oeuvre ces mesures."  a déclaré le directeur général de l'OMS, le docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus, dans un communiqué.

Les piétons, cyclistes et motards particulièrement touchés

Les variations des décès sur les routes sont également reflétées par le type d'usager de la route. À l'échelle mondiale, les piétons et les cyclistes représentent 26% de tous les décès sur les routes, ce chiffre atteignant 44% en Afrique et 36% en Méditerranée orientale. Les motocyclistes et les passagers représentent 28% de tous les décès sur les routes.

Trois fois plus de décès sur les routes dans les pays à faible revenu que dans les pays riches

Le risque de mortalité routière reste toutefois trois fois plus élevé dans les pays à faible revenu que dans les pays à revenu élevé, comme en témoignent les taux les plus élevés enregistrés en Afrique (NDLA : 26,6 pour 100 000 habitants) et les plus faibles en Europe (NDLA : 9,3 pour 100 000 habitants). En revanche, depuis la dernière édition du rapport, trois régions du monde ont signalé une baisse des taux de mortalité sur les routes: les Amériques, l’Europe et le Pacifique occidental. Les efforts et moyens conséquents déployés en matière de sécurité routière (Vitesse, alcool, équipements de sécurité minimal autorisé, etc) dans certains pays parmi les plus riches n'y sont pas étrangers.