24H du Mans virtuelles 2020 : mon point de vue
Quand l’ACO a présenté son édition virtuelle avec beaucoup de dynamisme et d’enthousiasme, je dois dire que je ne partageais pas spontanément ces sentiments.
Quand l’ACO a présenté son édition virtuelle avec beaucoup de dynamisme et d’enthousiasme, je dois dire que je ne partageais pas spontanément ces sentiments.
Je décidais néanmoins de suivre en partie cette course sur simulateurs, afin de ne pas mourir idiot.
D'entrée de jeu, je cochais positivement certaines cases comme : le réalisme du tracé, la réactivité des autos, l’intégration des procédures de ravitaillement.
Ensuite, je découvrais au fil des commentaires nombreux et avisés mais aussi avec les portraits des pilotes regroupés en teams ou répartis aux 4 coins du monde, que la machinerie mobilisait une foultitude d’intervenants de par le monde et que, les pilotes professionnels mis en avant dans les baquets, avaient fait confiance aux spécialistes de ces jeux virtuels pour régler les paramètres d’exploitation des autos.
On nous parlait d’utilisation des divers types de gomme, j’aurais bien aimé qu’une grosse averse virtuelle s’abatte sur le circuit, pour mesurer la réactivité des teams à faire face à ce que la course des 24 heures du Mans peut nous réserver comme surprises ou pièges.
Bref, j'ai bien compris que cette substitution fort originale et très bien montée (à quelques détails près comme la voiture d’Alonso plantée sur la ligne droite des Hunaudières) n’était en fait qu’un événement de communication très important pour que la tradition des 24 heures reste bien présente dans les esprits, malgré les interdictions inhérentes à crise de la COVID19. De ce point de vue-là c’est une réussite.
Pour le reste, la passion, les performances technologiques, les exploits humains, la synergie des équipes, la participation du public, la météo changeante restent pour moi ce qui me pousse en courant vers les 24 heures, depuis plus de 40 ans.
Les 24 heures virtuelles auront bien tenu leur rôle de supplétives, notamment grâce à la richesse des commentaires. Il faut dire que l’organisation de l’ACO n’a pas ménagé ses efforts pour un montage colossal dont il conviendra d’apprécier les retombées.
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Alain Monnot
Quand l’ACO a présenté son édition virtuelle avec beaucoup de dynamisme et d’enthousiasme, je dois dire que je ne partageais pas spontanément ces sentiments.
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