Après le lâcher de vieilles charrues dans la capitale et leur premières escarmouches près de Dijon, nous retrouvons sur le circuit de Lédenon nos « tendres vieilles » à la carne agressée par les kilomètres et les épreuves. Malgré quelques stigmates d’une vie tumultueuse, une spéciale annulée à cause du brouillard vendredi, les voici prêtes à en découdre une dernière fois sur circuit avant la ligne droite vers Cannes et les ripailles de fin de course. La carte mémoire a chauffé dur malgré un vent à décorner un Montagny et voici donc dans une petite série de notes un aperçu de la matinée. Allons y par nationalité et commençons par les maitres du cubic inch, les américaines.
Dans le groupe 4 regroupant quelques énervés engagés en compétition, Ludovic Caron dans son AC Cobra 1963 a mis tout le monde d’accord sans contestation possible. Dans un tonnerre assourdissant, il a assomé la concurrence en se jouant du challenge à priori difficile de mener aussi vélocement une AC Cobra intimidante.
Vous l’ aimez en noir ? Elle est pas mal en rouge.
Vous vous imaginez un peu trop confiné avec le casque qui heurte le hard top à chaque aspérité de macadam ? En version convertible, ça décoiffe pareil !
Si la Cobra martèle vos tympans à chaque cycle de son moteur, mon vocabulaire est bien trop mince pour décrire le bruit d’une Corvette 1969 que j’imagine Big Block ! Sauvage.
Si les chevaux sauvages de ces bestiaux de course sont effrayants, plus sages sont les chevaux sauvages de Ford. Une petite horde de Mustang assez pépère tournaient dans l’enclos de Lédenon.
Et pour finir, même si la Ford Capri a bien été européenne, tout le monde sait bien que ses atours sont directement inspirés des stars US et notamment la Mustang.
