Pas de noce de diamant pour les départements

1er Avril 1950, un nouveau système d’immatriculation des véhicules est mis en place dans l’hexagone. Son extinction est programmée dès le 15 avril, à la veille de ses 60 ans. Et si le département devra continuer à s’afficher, compliquant un système qui se voulait plus simple, cette référence n’aura qu’un caractère d’obligation folklorique.

Dès la fin du XIX siècle, un empirique système d’immatriculation comportant les coordonnées du propriétaire voit le jour. Les choses sérieuses débutent en 1901. Avec une simple lettre, donnée par le chef lieu du département. Ainsi la région de Bordeaux fut connue sous le chiffre B jusqu’en 1928, puis GA, GB ou GC, jusqu’en 1950, sans qu’il faille y voir une référence à la Gironde. Un système plutôt incohérent, qui laisse place à une organisation des plus cartésienne à l’aube des années 50. Le 4ème système d’immatriculation français intègre la référence départementale  de manière chiffrée précédée d’une à trois lettres et de 1. 2, 3 ou 4 chiffres. Plaques noires puis réfléchissantes, introduites en 1964 mais devenues obligatoires en 1993 seulement, des générations d’enfants, à la recherche d’occupation sur les longues nationales, traqueront les plaques lointaines ou insolite. Depuis longtemps sanglés et climatisés, le regard sur le DVD, ils ne verront pas disparaître ces chiffres à la signification connue des seuls férus de codes postaux. Rendez vous dans 15 jours pour l’ouverture du 5ème volet de la saga.

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