Chez Honda, on trouve logiquement les F1. On passe vite sur la F1 2007, elle est bardée d'appendices aérodynamiques disgracieux. A ses côtés, la RA300 de 1967, alias "Hondola". Regardez ces lignes pures, sans ailerons et avec des "spaghettis" d'échappements. On dirait qu'elle va bondir sur les visiteurs!
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Fin 1966, Honda songe à quitter la F1, faute de résultat probant. Les ingénieurs se tournent vers John Surtess. Brouillé avec Ferrari, le champion du monde n'avait pas de volant pour 1967. En plus, "Big John" était déjà réputé pour ses qualités de metteur au point et de meneur d'Hommes.
Surtees s'est lui-même tourné vers Lola, pour qui il a couru en 1962. La RA300 n'a de Honda que le nom: elle dérive en ligne droite de la Lola d'Indycar avec laquelle Graham Hill s'est imposé aux 500 miles d'Indianapolis. Les observateurs ne s'y trompent pas et la rebaptisent "Hondola".
A son volant, Surtees s'impose au Grand Prix d'Italie. Le moral remonte, Honda songe même à Indianapolis (où Surtees effectuera des essais), puis vint le Grand Prix de France 1968...
Chez Honda, on trouve logiquement les F1. On passe vite sur la F1 2007, elle est bardée d'appendices aérodynamiques disgracieux. A ses côtés, la RA300 de 1967, alias "Hondola". Regardez ces lignes pures, sans ailerons et avec des "spaghettis" d'échappements. On dirait qu'elle va bondir sur les visiteurs!