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par Nicolas Anderbegani

Les diamants sont éternels : Jaguar fabrique deux nouvelles Type E !

Jaguar vient de construire deux nouvelles E-Type, 50 ans après la fin de la production

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La société décrit les deux E-Type comme « les plus beaux exemples de créations Works Bespoke de Jaguar Classic », le service de restauration dédié du constructeur britannique. La raison ? Une commande très spéciale pour un client en Asie du Sud-Est, dont la réalisation a nécessité plus de 2 000 heures de travail.

Un joyau de la couronne

Quintessence de la sportive anglaise à la fois performante et élégante, La Type E est dévoilée au public en mars 1961 près du lac Léman, la veille du salon de l'auto de Genève. Pensée d’abord pour la course, et s’inscrivant dans la lignée de la Type D victorieuse, elle offre des performances et une tenue de route stupéfiantes pour son époque, avec une vitesse maximum annoncée à 240 km/h, quatre roues indépendantes, quatre freins à disques et une toute nouvelle suspension arrière dotée de quatre amortisseurs télescopiques avec ressorts intégrés et freins montés inboard contre le différentiel, le tout monté dans un berceau séparé.

Le coupé allie à ces performances un style exceptionnel, caractérisé par cet interminable capot avant à bossage central. Très rapidement un coupé 2+2 est ajouté à la gamme, avec deux petites places à l’arrière. La première série est équipée du célèbre moteur XK six-cylindres de 3,8 L, avec trois carburateurs et double arbre à cames en tête, qui passe ensuite à 4,2 litres à partir de 1964. La puissance du moteur est alors de 268 chevaux, un chiffre incroyable à cette époque pour une voiture de série.  

Orfèvrerie et modernité

Contrairement aux modèles précédents qui étaient des restaurations, ceux-ci ont été fabriqués à partir de zéro, célébrant ainsi les 50 ans de la fin de la production de Type E en 1974. Tous deux sont des coupés décapotables de la série I, finis en Signet Green et Opal Black, des couleurs qui figuraient au catalogue Jaguar de 1974. La conception s’est faite en collaboration avec Deakin & Francis, le plus ancien joaillier manufacturier d'Angleterre, fondé en 1786. Le résultat est une nacre précieuse, des accents en argent massif poinçonnés et des détails en or 18 carats, sur les badges, le logo du volant, et même les commandes du tableau de bord, ajoutant au caractère unique des constructions.

Les sièges sont recouverts de cuir tanné Bridge of Weir, tissé et cousu à la main. La console centrale est en aluminium anodisé, portant une gravure représentant un plan de la Série I de type E tiré des archives de Jaguar. De plus, Jaguar a ajouté une radio moderne mais discrète avec connectivité Bluetooth et un pare-brise chauffant.

Les deux modèles sont équipés d'un moteur six cylindres en ligne de 3,8 litres, qui a été modernisé grâce à l'injection électronique. De plus, les ingénieurs ont remplacé la boîte manuelle à quatre rapports d'origine par une boîte manuelle à cinq rapports.

La société n'a pas révélé le prix des deux exemplaires, mais on imagine aisément…

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Pour résumer

Pour les 50 ans de la fin de la Type E, et à la demande d'un client sans doute très riche, Jaguar a refabriqué à partir de zéro deux cabriolets de la Type E, dotés d'un moteur 3.8 litres modernisé et d'un raffinement so "british" à l'intérieur.

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