Le conducteur du jour : période cubiste
Volvo, pendant longtemps, ça a été un constructeur de tanks. De grosses voitures aux lignes taillées à la serpe, lourdes, austères, mais increvables. La première de cette lignée, c'était la série 100.
Volvo, pendant longtemps, ça a été un constructeur de tanks. De grosses voitures aux lignes taillées à la serpe, lourdes, austères, mais increvables. La première de cette lignée, c'était la série 100.
Volvo, pendant longtemps, ça a été un constructeur de tanks. De grosses voitures aux lignes taillées à la serpe, lourdes, austères, mais increvables. La première de cette lignée, c'était la série 100.
La série 100 est un virage à 90° dans l'histoire de Volvo. Le constructeur a pris l'habitude de s'inspirer des productions américaines et de les adapter à sa sauce. Or, dans les années 60, la mode est aux "caisses carrées". Jan Wilsgaard s’exécute. Quel changement par rapport aux rondouillardes "Amazon" et P1800 ! La ligne est très austère. Les premières maquettes possédaient des ailerons, qui ont été gommés. Elle s'offre tout de même de nombreuses chromes et sur cette version 144S, des double-phares. L'aspect sécuritaire a également dicté la forme : en cas de choc frontal, il faut de la surface pour absorber l'énergie.
Des modèles antérieurs, Volvo ne conserve que le 4 cylindres B18A 75ch. Le nombre de cylindres et de portes détermine le nom du modèle : 142, 144, 145 et 164. En 1969, le B18 est réalésé à 2,0l et devient B20. La voiture du jour est donc postérieure à 1969 (moteur B20), mais antérieure à 1971 (lifting avec calandre noire mat.)
En 1974, la série 100 s'offre une toute nouvelle carrosserie (également signée Wilsgaard) et devient 200. La 100 disparait l'année suivante, après 1,2 millions d'unités en seulement 8 ans.
La 100 est taillée pour tracter des caravanes et pour dormir dehors l'hiver, même sous la neige. Son aspect "tank" est à la fois ce qui plait aux fans et ce qui dégoute les autres. Aujourd'hui, on en voit en VHC, dans les grands raids type Beijing-Paris. Dans les rallyes scandinaves, des pilotes intrépides prennent les virages en travers avec (avec le risque permanent que le long porte-à-faux ne morde un sapin...)
Néanmoins, en règle général, elle n'a pas encore d'aspect "collector". Ses lignes banales font oublier qu'elle aura bientôt 50 ans et qu'il est plus que temps de la protéger...
Volvo, pendant longtemps, ça a été un constructeur de tanks. De grosses voitures aux lignes taillées à la serpe, lourdes, austères, mais increvables. La première de cette lignée, c'était la série 100.
Retrouvez tous les soirs une sélection d'articles dans votre boite mail.