Croiser un roadster Anglais, c'est toujours sympa. Qui plus est, ce roadster est assez exceptionnel: les Austin-Healey 100 "tout court" (premier jalon de la légendaire lignée des "big Healey") sont très, très rares en France. D'ailleurs, c'était la première fois que j'en voyais une "live". Et elle méritait largement qu'on s'attarde dessus.
Zapping Le Blogauto Essai DS3 E-Tense 2023
Croiser un roadster Anglais, c'est toujours sympa. Qui plus est, ce roadster est assez exceptionnel: les Austin-Healey 100 "tout court" (premier jalon de la légendaire lignée des "big Healey") sont très, très rares en France. D'ailleurs, c'était la première fois que j'en voyais une "live". Et elle méritait largement qu'on s'attarde dessus.
Curieusement, parmi les 9203 posts du Blog Auto, aucun ne revient sur l'historique d'Austin-Healey.
Pilote de chasse de la R.A.F. durant la première guerre mondiale, Donald Healey a remporté sa catégorie au Monte-Carlo, puis il a transformé des Triumph en bêtes de courses. Après-guerre, il crée la fameuse Nash-Healey pour le constructeur Américain. Revenu en Grande-Bretagne en 1950, il décide de construire un roadster "low cost" équipé d'un gros 4 cylindres Austin. Sa vitesse de pointe 100MPH (soit 160km/h) servira de nom et d'argument de vente.
A la même époque, les matières premières manquent et pour avoir de l'acier, un constructeur doit le "mériter" en exportant sa production (pour faire rentrer des devises.) Toute l'Europe lorgne sur les USA. Or, que veulent les Américains? Des roadsters! Austin est donc intéressé par le projet de Donald Healey, qui devient Austin-Healey.
Outre-atlantique, c'est un carton. D'autant plus qu'en course, elle domine largement les archaïques MG TD/TF. Puis les MG A et Triumph TR2 débarquent. La 100 évolue en 100 S, mais ça ne suffit pas. Dés 1955, Austin de passer au 6 cylindres. Cela implique d'allonger le capot, donc de changer l'avant pour garder l'équilibre. Ce sera la 100/6.
Produites que quelques années et massivement exportées, voila pourquoi les 100 "tout court" sont si rares en France. Par ailleurs, rouler avec au quotidien est un sacredoce. Donald Healey l'avait créé en pensant aux Hunaudières ou au col du Turini et non pas aux villes: les portes des big Healey n'ont même pas de serrures ou de poignées de portes!
En plus, il y a les habituels joies des roadsters britannique: suspensions inexistantes, capote épaisse comme un mannequin de la Fashion week, allumage signé Lucas (n'oubliez pas la boite à outils avant de partir en ballade), etc.
Croiser un roadster Anglais, c'est toujours sympa. Qui plus est, ce roadster est assez exceptionnel: les Austin-Healey 100 "tout court" (premier jalon de la légendaire lignée des "big Healey") sont très, très rares en France. D'ailleurs, c'était la première fois que j'en voyais une "live". Et elle méritait largement qu'on s'attarde dessus.