Un été au Japon - Suzuki X90 (1996 - 1998)
Du quat'quat, Suzuki a tenté sa chance avec le X90. A-t-il eu raison trop tôt?
Du quat'quat, Suzuki a tenté sa chance avec le X90. A-t-il eu raison trop tôt?
Du quat'quat, baroudeur pur et dur, on est passé au essuvé, le fameux franchisseur de trottoirs. La "nouvelle frontière" (dixit les Américains), c'est le SUV coupé. Non pas un 4x4 3 portes châssis court, mais un vrai coupé, haut sur pattes. Suzuki a tenté sa chance avec le X90. A-t-il eu raison trop tôt?
Cet article est paru la première fois sur Le Blog Auto le 30 juin 2008, sous le titre "Brève rencontre : Suzuki X90".
Longtemps cantonné dans les citadines, les minivans et les 4x4 bon marchés, Suzuki veut devenir un fabricant de véhicules urbains branchés. En 1994, le constructeur présente lors d'un salon le X90. L'accueil est bon et Suzuki décide de le produire en l'état.
Lorsqu'il apparait en concession début 1996, les journalistes sont réservés. Leur opinion se résume à: "Nous, on n'aime pas. Mais comme vous avez été assez [censuré] pour apprécier le Toyota Rav 4, si ça se trouve, le X90 est un futur hit!" En plus, ils notent le look, l'équipement et la position de conduite, qui procure un sentiment de sécurité.
Le problème, c'est qu'il reprend le châssis vieillot du Vitara et son 1,6l 96 ch, auxquels il ajoute des défauts supplémentaire: seulement 2 places, coffre ridicule (voir inexistant lorsqu'il enlève le haut, inapte au tout-terrain, etc.)
Le X90 visait les femmes, mais elles ne sont pas convaincues par ce XUV (eXciting Utility Vehicle; néologisme de Suzuki).Elles lui préfèrent logiquement le Vitara. Dés 1998, il disparait et depuis, il squatte les classements des véhicules les plus inutiles ou des bides de l'automobile. Notez que bien plus tard, Red Bull l'utilisera comme voiture promotionnelle, profitant de son look étrange.
Du quat'quat, Suzuki a tenté sa chance avec le X90. A-t-il eu raison trop tôt?
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