par Joest Jonathan Ouaknine

Brève rencontre: Renault Fuego

Ce qu'il y a de bien, avec la Fuego, c'est que je peux faire plein de jeux de mots niveau blagues Carambar! Par exemple, "la Fuego a fait long feu", "elle n'a pas mis le feu", "c'était une idée fumeuse", etc. Sinon, je peux vous conter son historique. Le choix est vite fait, hein?

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Avec tous les projets avortés de coupés de Renault, on pourrait remplir un hangar. Le premier produit en série depuis l'après-guerre fut la 15/17, qui obtint un succès correcte. 

Au milieu des années 70, Renault débauche Robert Opron (ex-Citroën), en fait son patron du design et lui demande de travailler sur un nouveau coupé. Opron voulait une voiture futuriste, motorisée par un V6 PRV.

La Fuego, sur base R18, débarque au salon de Genève 1980. Bien qu'édulcoré par rapport aux premiers dessins, il reste intéressant avec sa bande noire mate ou sa bulle de vitre arrière. Renault voulait un coupé "populaire". Du coup, sous le capot, un 1,4l 64ch (évitez les cotes), un 1,6l 96ch et un 2l 115ch (en 1981.)

Les débuts sont honnêtes, sans plus, avec 75 000 unités. Les coupés ne sont plus à la mode en 1980 et la Fuego manque d'atouts pour convertir les GTIstes. Il y avait évidemment le manque d'image et de moteur (d'autant plus que chez Renault, le sport est l'apanage d'Alpine.) Même les fans hardcore reconnaissent que la qualité de fabrication était déplorable et l'ergonomie douteuse.

En 1983, Renault propose une version turbo-diesel 2,1l 88ch. Dix ans plus tard, VW installait des TDI sur tous ses modèles et l'on criait au génie. Mais en 1983, le mazout garde une image utilitaire. D'autant plus que les 88 chevaux sont davantage des chevaux de traits que des pur-sangs...

Toujours en 1983, la Fuego s'offre un léger lifting.

L'année suivante, elle reçoit enfin une mécanique digne de ce nom: un 1,6l Turbo (essence) de 132ch, avec la présentation qu'il faut. Hélas, elle fut tellement confidentielle que beaucoup ne la connaissent pas et même le garagiste Renault risque de vous dire: "Une Fuego Turbo? Ca n'existe pas! On t'a vendu une Fuego avec un moteur de R5 Alpine, hein?"

La Fuego tente également sa chance aux Etats-Unis, c'est la Fuego GTA, son 2,2l 91ch et sa face avant aux normes US.

Malgré tout, la sauce ne prend pas. En 1984, il ne s'est vendu que 5100 Fuego. Dés 1985, elle prend sa retraite, sans descendance jusqu'à ce jour (hors Avantime, 3e et dernier coupé de Renault.) Nul doute qu'avec de vraies mécaniques dés 1980 et une meilleure qualité de fabrication, elle aurait pu être un succès.

De l'autre côté des Pyrennées, elle restera sur les chaînes deux ans de plus. Mais en Argentine, après un deuxième lifting, elle sera au catalogue jusqu'en 1992!

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Pour résumer

Ce qu'il y a de bien, avec la Fuego, c'est que je peux faire plein de jeux de mots niveau blagues Carambar! Par exemple, "la Fuego a fait long feu", "elle n'a pas mis le feu", "c'était une idée fumeuse", etc. Sinon, je peux vous conter son historique. Le choix est vite fait, hein?

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