Le conducteur du jour: little Italia
par Joest Jonathan Ouaknine

Le conducteur du jour: little Italia

Si vous pensez que toutes les Mini sortent de la même usine Anglaise la cousine Italienne. Une vision rare, car avec des parents Italiens et Anglais, elle avait tendance à rouiller dés la sortie de chaine...

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Si vous pensez que toutes les Mini sortent de la même usine Anglaise depuis 1959, vous vous mettez le doigt dans l'œil! Comme toutes les productions Anglaises de ces 30 dernières années, la Mini possède un arbre généalogique tortueux. Voici ainsi la cousine Italienne. Une vision rare, car avec des parents Italiens et Anglais, elle avait tendance à rouiller dés la sortie de chaine...

Innocenti était à l'origine une joint-venture Italienne entre BMC et la famille Innocenti. En 1972, ces derniers font faillite et revendent leurs parts à BMC (devenu BLMC.) Geoffrey Robinson, contrôleur financier de BLMC, se rend à Milan où il tombe littéralement amoureux de l'entreprise. Il persuade ses patrons de lui en donner le contrôle et il tente de la revitaliser.

Innocenti construisait déjà des Mini. Robinson déterre un projet mort-né de Mini relooké par Bertone (jugé trop cher à industrialiser par BLMC) et le transfert chez Innocenti. Cela donnera la Bertone Mini, présentée fin 1974.

Entre temps, Robinson fut appelé à la tête de Jaguar. La branche Italienne s'est perdue dans le flop Regent (Austin Allegro) et BLMC décide de s'en débarrasser.

Heureusement, Alejandro de Tomaso intervient en 1975. Il rachète Innocenti à BLMC et reprend la production de la Mini Bertone (et de la Mini "normale"?) La suite ici...

Voici avez suivi? En bref, cette Innocenti 120L est le produit des nombreux allers et retours entre l'Italie et la Grande-Bretagne.

A priori, elle date de "l'ère Alejandro de Tomaso". Ce dernier eu un temps le droit de se fournir en mécanique chez BLMC. La 120L dispose ainsi du 1275cm3 65ch de la Mini Clubman 1275 GT.

Bien que sa vocation première n'était pas le sport, elle abattait le 0-100km/h en 12 secondes et atteignait 155km/h (des chiffres honnêtes pour l'époque.) Tout cela pour 23 400 francs en 1978. A titre de comparaison, une Peugeot 104 ZS en faisait autant, mais pour 3 000 francs de plus.

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Si vous pensez que toutes les Mini sortent de la même usine Anglaise la cousine Italienne. Une vision rare, car avec des parents Italiens et Anglais, elle avait tendance à rouiller dés la sortie de chaine...

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