par Joest Jonathan Ouaknine

Brève rencontre: Lancia LC2

Pendant une décennie, de la fin des années 70, à la fin des années 80, l'endurance se réduisait à une "coupe Porsche". Pourtant, d'autres constructeurs tentèrent leur chance, comme Lancia, avec sa LC2. Malgré un moteur Ferrari, préparé par Abarth, un châssis signé Dallara et les fonds de Martini, les lauriers furent très rares.

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Pendant une décennie, de la fin des années 70, à la fin des années 80, l'endurance se réduisait à une "coupe Porsche". Pourtant, d'autres constructeurs tentèrent leur chance, comme Lancia, avec sa LC2. Malgré un moteur Ferrari, préparé par Abarth, un châssis signé Dallara et les fonds de Martini, les lauriers furent très rares.

Pour voir des Lancia en endurance, pas besoin de remonter aux D24 des années 50. En 1979, après ses succès en rallye, Lancia se lance dans en groupe 5 avec des Montecarlo turbo "silhouettes" signées Dallara. Elles obtinrent les titres 1980 et 1981.

Pour 1982, Lancia décide de passer à l'échelon supérieur, les groupe 6, avec cette LC1. Problème: la FIA décide de fusionner les championnats au profit du groupe C, où les groupe 6 ne peuvent plus marquer de point au classement constructeur. Il faudra donc une autre voiture pour 1983. Ce sera la LC2, toujours conçue par Dallara.

Son moteur est un V8 de Ferrari 308 "descendu" à 2,6l et équipé d'un turbo, dessiné pour l'Indycar. Premier soucis: la LC2 devait utiliser des Pirelli. Or, ce dernier se retire à mi-saison et il faut improviser avec Dunlop. La voiture s'impose néanmoins à Imola et Cesare Fiorio (responsable de Lancia-Martini) est confiant pour 1984.

Hélas, si les LC2 sont rapides aux essais, elles cassent souvent en course. Le V8 turbo "remonté" à 3l est un bide et Gianni Tonti (bras droit de Fiorio) part chez Alfa F1. Seule consolation: un doublé à Kyalami.

1985 fut une année burlesque pour Lancia-Martini. Dominatrices aux essais, les LC2 s'envolent vers une victoire, puis la tuile: un arbre tombé sur le circuit à Monza, un écrou de roue baladeur à Silverstone, une pompe à essence en rideau à Hockenheim et une collision fratricide à Brands Hatch. A Spa, elle s'impose enfin. Mais la course est marquée par la mort de Stefan Bellof sur Porsche.

Après une ultime course à Silverstone en 1986, Fiorio, Lancia et Martini partent en rallye avec le succès que l'on sait. Ce fut l'heure des privés, qui engagèrent des LC2 jusqu'au début des années 90 (ici, au Mans, en 1991.)

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Pendant une décennie, de la fin des années 70, à la fin des années 80, l'endurance se réduisait à une "coupe Porsche". Pourtant, d'autres constructeurs tentèrent leur chance, comme Lancia, avec sa LC2. Malgré un moteur Ferrari, préparé par Abarth, un châssis signé Dallara et les fonds de Martini, les lauriers furent très rares.

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