Alfa Romeo lance les festivités de la Giulietta Sprint et de l’Alfetta GT

Deux nouveaux logos produits par le « Centro Stile »  célèbrent le 70e anniversaire de l’Alfa Romeo Giulietta et le 50e de l’Alfetta GT Après le 110e anniversaire de la marque en 2020, puis le centenaire du Quadrifoglio Verde en 2023, Alfa Romeo s’apprête à célébrer le 70 ème anniversaire de l’emblématique Giulietta Sprint, surnommée « la fidanzata d’Italia » (« la petite amie de l’Italie ») et l’incarnation de la maîtrise stylistique de Bertone et de son designer Franco Scaglione. Cette année marque également le 50 ème anniversaire de l’Alfetta GT, un coupé basé sur l’Alfetta conçu par le maître du style Giorgetto Giugiaro.

L’Alfa Romeo Centro Stile leur rend hommage en créant deux logos officiels, aux lignes minimalistes et élégantes. Les deux logos sont disponibles en différentes couleurs et seront utilisés dans la la communication de la marque mais aussi pour les célébrations de ses clubs de passionnés partout dans le monde. Le Musée Alfa Romeo d’Arese célébrera les deux anniversaires avec des événements dédiés, où les fans participeront à des défilés, des conférences « dans les coulisses » et bien plus encore. Le point culminant des célébrations aura lieu lors des troisièmes Tribe Days (5 et 6 octobre) sur le circuit du Mugello.

La petite amie de l’Italie

La Giulietta Sprint (1954) a marqué la transformation d’Alfa Romeo, le faisant entrer dans le monde des constructeurs modernes et de grande ampleur. En 1952, la production d’Alfa Romeo se concentrait uniquement sur la 1900, l’idée d’une voiture plus moderne fit donc son chemin,  avec un moteur avant et une propulsion.

Bertone, assisté du designer Franco Scaglione, imagine une voiture compacte et bien proportionnée, aux lignes minimalistes, sensuelles, raffinées et sportives : la Giulietta Sprint. La voiture a été dévoilée au Salon automobile de Turin le 21 avril 1954. Véritable chef d’oeuvre, démonstration du style et du savoir-faire technologique d’Alfa qui place sous le capot un 4 cylindres à double came entièrement en alliage, elle déclenche un engouement inimaginable. La Giulietta a marqué les ventes dès son lancement.

Quelques jours plus tard, les commandes ont dû être suspendues car les capacités industrielles ne pouvaient faire face à la demande. Au-delà de ses lignes sportives et réussies, son succès était dû à ses performances, plaçant la voiture à un niveau jamais vu auparavant dans sa catégorie. Son palmarès sportif parle pour elle ! Ce sera un tournant pour Alfa Romeo, l’aube d’une grande industrie automobile. La production de la Giulietta dans ses différentes versions s’est poursuivie pendant 11 ans : un total de 177 513 unités ont été produites, dont 24 084 Sprint. Voiture de la dolce vita, icône du cinéma, voiture adorée des stars. Nous vous invitons à relire l’essai rétro que nous avions réalisé.

Bête de course

L’Alfetta de 1972 a été suivi deux ans plus tard par une version coupé, chargée d’une lourde tâche, à savoir prendre la relève du légendaire coupé Giulia GT Bertone, conçu par Giorgetto Giugiaro en 1963 comme version sportive de la Giulia. La carrosserie était conçue également par Giugiaro mais dans le pur style des années 70. Si l’Alfetta GT n’a plus la grâce de sa devancière, elle a quand même une « gueule » avec des traits tendus, anguleux et agressifs  ainsi qu’une queue fastback « façon muscle car ». L’Alfetta sera célèbre surtout dans sa version GTV, qui acquiert ses lettres de noblesse à partir de 1980 en recevant le V6 Busso en version 2.5 et 3.0 litres. La GTV eut aussi une carrière sportive bien remplie, que ce soit sur circuit ou en rallye, notamment dans le championnat de France avec de nombreux succès en Groupe N. La production a pris fin en 1986, après que 136 275 unités des différentes versions soient sorties de l’usine.

(5 commentaires)

  1. Alfa Romeo est une marque qui a la chance d’avoir des icônes très fortes du passé, je n’ai jamais compris pourquoi ils n’ont pas exploité la veine néo-rétro.
    Une Giulia sur base de MX-5 avec le 2 l atmo 184 ch aurait cartonné, c’est une certitude, bien plus que le doublon Fiat 124 et sa trop chère version Abarth.
    Il sortirai maintenant une GTV pas trop grosse et pas trop chère, avec des vraies compétences sportives, ça ferait un tabac. Il est ahurissant de constater que le succès insolent de la Toyota Yaris GR n’inspire aucun constructeurs.
    Bref, Alfa m’énerve, ils ont de l’or dans les mains et ils font… des suv.

    1. Effectivement, c’est pas pour rien que VAG lorgnait dessus.
      Ca aurait eu de la gueule il y a 20 ans avec tous les GMP de la galaxie VAG

  2. bien ! mais si c’est pour sortir une surélevée ,les gens retourneront vers le véhicule utile, ai pas dit utilitaire et ne regarderont plus que les prix. Plusieurs raisons: on a dégouté les conducteurs et voici qu’on n’en veut plus voir à la ville . Alfa Roméo était une auto de grande estime. Les modèles collectionnés ont la cote. Si ce sont des bases SUV partagées qui seront badgées Alfa, les gens achèteront chinois

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