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10000 tours Castellet 2024
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par Nicolas Anderbegani

10000 tours du Castellet 2024 : fin d'été en apothéose

Rendez-vous incontounable désormais de la scène « historique » en France, les 10000 tours du Castellet – ou du Paul Ricard, comme vous voulez – se sont déroulés sur le circuit varois du 30 août au 1er septembre. Plus de 25.000 spectateurs se sont joints à la fête. Comme à l’accoutumée, le plateau était riche, varié et le programme dense, très dense ! 9 plateaux se partageaient la piste.

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Fan des sixties

Les années 60 sont incarnées par la 2.0 Cup qui met en lice les Porsche 911de première génération d’avant 1966. Le Classic Touring Challenge évoque les championnats nationaux et d’Europe de tourisme pré-66. Cette année, Alfa Romeo était en force avec plus d’une dizaine de Giulia GTA, dont a pu apprécier l’agilité en virage et le vrombissement caractéristique du 4 cylindres bialbero. Néanmoins, en course, elles se sont faites voler la vedette par une Ford Cortina Lotus, pilotée de main de maître par Max Chilton (vu en F1 chez Marussia en 2013) qui a fait le show avec des passages en virage virevoltants. On pouvait aussi apercevoir quelques raretés comme une Volvo Amazon 2 litres, poussée ici à 180 CV.

Les années 60 sont également mises en scènes avec le Sixties Endurance, qui proposait une course en nocturne de 2 heures, avec une flopée de Jaguar Type E, Shelby Cobra, Austin-Healey 3000, Lotus Elan et autres Ford Mustang, ainsi que par le Gentlemen Challenge. Dans ce plateau dominé par des Porsche (356, 904 Carrera) Lotus en tous genre (élite, XI 1500) et Austin-Healey, quelques raretés se sont dévoilées, dont plusieurs Alfa Romeo Giulia TZ « Tubolare », que l’on a coutume d’appeler la « petite 250 GTO », ou encore la monstrueuse Ferrari 250 SWB « Breadvan ».

Les plateaux Classic Endurance Racing mettent en lice, pour le premier, les voitures de sport et GT entre 1966 et 1974 (Ford GT40, Ferrari 512 M, Porsche Carrera RSR, Porsche 908, Lola T70, etc) et, pour le second, les GT et protos du milieu des années 70 jusqu’au début des années 80 (Ferrari 512 BB LM, Porsche 935, BMW M1, barquettes Lola, Chevron, Toj, etc). La palme de la beauté revient sans nul doute à la Ferrari 312P de 1969, qui marquait le retour du cheval cabré en voitures de Sport après le boycott de la saison 1968. Le design est à couper le souffle, et le son du V12 3.0 litres est envoûtant.

L’Heritage Touring Cup nous fait revivre le duel Ford / BMW du championnat d’Europe de tourisme au début des années 70, Capri contre 3.0 CSL, et toutes flammes dehors !

Les années 2000, c'est déjà du classique !

Endurance Racing Legends nous replonge dans la fin des années 90 et le début des années 2000. Oui, cela semble encore être hier...mais c'est un temps déjà bien lointain en sport automobile, une époque où les notions d'hybride, d'ERS, de balance de performance n'existaient pas ! Ainsi se côtoient les GT1 Panoz Esperante, Ferrari 550 Maranello Prodrive, Maserati MC12 ou les prototypes comme l’Audi R8 LMP, la Bentley Speed 8, Riley and Scott MKCIII, etc. Beaucoup de Ferrari F430 et Porsche 911 GT2 rappellent les débuts de l’ELMS.

En marge, le paddock proposait une belle exposition JMB Classic, en référence à l’écurie française JMB de Jan-Michel Bouresche, qui a couru en GT et au Mans entre le milieu des années 90 et les années 2000. L’exposition rappelait les grandes heures du FIA GT et du Mans de la fin du siècle dernier, avec entre autres les McLaren F1 GTR LM ( dont la célèbre "Harrods"), l'indémodable Toyota GT-One, la Porsche 911 GT1 ou encore la Ferrari 333 Sp.

Mistral gagnant !

Le Groupe C était assurément spectaculaire, même si le peloton s’est quelque peu amoindri depuis quelques années. Mais, comme pour les séries Endurance Racing Legends, les bolides du Groupe C empruntaient la ligne droite du Mistral dans son intégralité, contrairement aux autres plateaux qui passaient par la chicane. Ainsi, entendre rugir le V10 Peugeot de la 905 à fond dans la ligne droite, à plus de 300 m/h, suscite quelque chose de saisissant. L’autre monstre, c’était la Mercedes C11 de 1990, celle-là même avec laquelle Michael Schumacher avait réalisé le meilleur tour au Mans, avant de débuter en F1 l’année suivante. La C11 se reconnaît de loin avec le bruit caractéristique de son V8, et les flammes crachées sur les échappements latéraux assurent le spectacle visuel ! ET que dire de la diversité mécanique : V12 Jaguar, Flat 6 Porsche, V8 Nissan, V10 Peugeot, V8 Mercedes !

En prime, nous avons pu croiser une Aston Martin Valkyrie dans les parkings du paddock. L’aérodynamisme et les soubassements de l’hypercar britannique sont stupéfiants.

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Pour résumer

Les 10.000 tours du Castellet 2024 ont attiré un public nombreux, qui a pu s'exstasier devant une densité incroyable de merveilles mécaniques : Ferrari 312P, Alfa Romeo Giulia GTA, BMW M1, Sauber Mercedes C11, Peugeot 905, BMW 3.0 CSL, Porsche 904 Carrera,etc.

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