La F1 ajuste encore le format Sprint
La commission F1 a acté une modification du format F1 Sprint avant le retour pour la saison 2024.
La commission F1 a acté une modification du format F1 Sprint avant le retour pour la saison 2024.
Le Sprint en Formule 1 reviendra pour une quatrième saison en 2024 et un nouvel ajustement du format est prévu pour essayer d’améliorer encore le spectacle, des retouches ayant été apportées chaque saison depuis leur introduction. Le sprint n’a pas que des supporteurs, loin s’en faut, que ce soit parmi les tifosis ou même au sein de pilotes, Max Verstappen n’ayant jamais caché son aversion pour ce format, qui contente surtout les sponsors avec un temps d’exposition supplémentaire sur certains week-ends de course.
Comme indiqué en décembre, le Brésil accueillera son quatrième week-end de sprint consécutif, l'Autriche en organisera son troisième, Austin et le Qatar reviendront pour une deuxième année, et la Chine et Miami rejoindront le programme pour la première fois.
Lundi, la Commission F1 s'est réunie et a entériné quelques changements, qui devront ensuite être validés par la FIA. Pour cette année, le Sprint Shootout, c’est-à-dire la qualification dédiée au sprint, se déroulera le vendredi au lieu du samedi, après une première séance d'essais libres pour l'acclimatation de la piste et les travaux de mise au point.
Le sprint de 100 km aura ensuite lieu samedi, avant les qualifications pour le Grand Prix plus tard dans la journée. Le Grand Prix lui-même restera dimanche. Les sessions Sprint et GP ne se chevauchent plus ainsi mais se suivent.
En dehors du Sprint, une proposition visant à augmenter l'allocation des unités de puissance à quatre par pilote pour les saisons 2024 et 2025 a été acceptée. Avec l’augmentation du nombre de courses (24 GP + 6 sprints), il était logique que les seuils de pièces soient réhaussés.
De plus, l'activation du DRS pour la course sera anticipée un tour au lieu de deux tours après le départ de la course, ou lors du redémarrage suite à une voiture de sécurité, histoire de susciter encore plus vite de dépassements, même si l’on sait à quel point ces dépassements sous DRS sont artificiels voire même « tuent » un semblant de suspense.
En somme, les changements sont vraiment superficiels. Cela ne règle pas le problème des sprints, qui sont dans la plupart des cas assez soporifiques ou stéréotypés par le format (pas d’arrêts aux stands en général sur un run de 100 kms). Certains avaient proposé des solutions plus radicales, quitte à jouer la carte du spectacle jusqu’au bout, comme avec les grilles inversées façon F2, mais cela reste toujours au placard des idées.
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