A moins de deux heures du départ, la voie des stands s'offre au public, mais seulement aux heureux possesseurs du sésame magique, permettant d'approcher les voitures au plus près. Tiens donc, cela tombe bien, nous sommes de ceux-là, alors surtout surtout... ne pas bouder son plaisir, et un seul mot d'ordre: Shooter à tout va!!!
Si des barrières provisoires nous tiennent à distance respectables de l'entrée des garages, rien ne peut nous empêcher d'observer les monoplaces en route pour la pesée. A la queue leu leu, plus rutilantes les unes que les autres, elles attendent sagement leurs passages sur la balance des officiels.
Appareil photo au poing, les flash crépitent, le public se bouscule pour tenter de voir ce qui se passe aussi au fond des stands. Finis les caches censés protéger les subtilités aéro des derniers packages, c'est très fièrement que les équipes avancent les pièces de carrosseries et ailerons de rechange, mettant bien en évidence leurs différents commenditaires.
Qu'importe l'agitation au dehors, les mécaniciens eux, continuent à travailler, paraissant même ignorer que des centaines de paires d'yeux les observent en train d'éxécuter leurs minutieuses tâches. A l'intérieur, tout semble avoir sa place, rien ne dépasse, le sol est si propre qu'on aurait peur d'y glisser...
A lire également: Repas des guerriers, Schumi 88
Pour résumer
La quotidienne
Retrouvez tous les soirs une sélection d'articles dans votre boite mail.