C’était il y a 18 ans. Une affaire qui avait secoué le petit monde de la F1. Benetton avait été accusé d’avoir développé un antipatinage. Si l’écurie italienne avait été reconnue coupable d’avoir implémenté le système sur sa monoplace, la FIA n’avait jamais pu prouver qu’il avait été utilisé. Un cas similaire implique aujourd’hui Red Bull Racing.
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En 1994, Benetton avait développé un antipatinage et l’avait implémenté dans la partie logicielle de sa F1. Mais comme la Fédération Internationale de l’Automobile n’avait pas été en mesure de prouver que le système avait été utilisé en compétition, Benetton n’avait pas été punie directement. Une simple amende de 100 000 dollars avait été infligée à l’équipe pour ne pas avoir donné les accès à ses systèmes dans les temps.
Cette fois, c’est Red Bull Racing et la RB8 qui sont dans la ligne de mire pour une option qui permettrait d’influer sur la hauteur de caisse pour faire entrer la monoplace en parc fermé. Selon Christian Horner, le patron de l’écurie, ce bouton n’a jamais servi.
Mais la règlementation est claire : « Pour que les commissaires puissent s’assurer qu’aucune modification ne soit faite sur les suspensions ou la configuration aérodynamique de la voiture, les seules modifications ne peuvent être faites qu’avec l’aide d’outils. »
La bonne foi de l’écurie autrichienne sera-t-elle suffisante ? La jurisprudence Benetton s’appliquera-t-elle ?
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Pour résumer
C’était il y a 18 ans. Une affaire qui avait secoué le petit monde de la F1. Benetton avait été accusé d’avoir développé un antipatinage. Si l’écurie italienne avait été reconnue coupable d’avoir implémenté le système sur sa monoplace, la FIA n’avait jamais pu prouver qu’il avait été utilisé. Un cas similaire implique aujourd’hui Red Bull Racing.