F1 - pneus : pas de retour aux gommes Pirelli 2018
par Nicolas Anderbegani

F1 - pneus : pas de retour aux gommes Pirelli 2018

A la demande de Nikolas Tombazis, directeur technique des monoplaces pour la FIA,  une réunion au sommet a eu lieu dans le paddock du Red Bull Ring, en présence des teams managers, de pilotes (dont Hamilton, Vettel, Leclerc et Grosjean) ainsi que de Ross Brawn, au nom de Liberty media et Mario Isola, représentant de Pirelli.

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Au menu ? Un vote pour revenir aux pneus Pirelli 2018. Cette saison, Pirelli a introduit des gommes avec une bande de roulement plus fine de 0,4 mm. La fenêtre d'exploitation est donc plus étroite. Ce changement est avancé par certains pour expliquer les difficultés pneumatiques que rencontrent certaines équipes - surtout celles qui ont peu chargées en aéro comme Ferrari - et pour justifier aussi la domination écrasante de Mercedes. Le dernier grand prix de France, qui s'est transformé en procession ronronnante avec des pilotes cantonnés au rôle de gestionnaires de gommes, a-t-il servi de détonateur ? Christian Horner, directeur de Red Bull, était monté au créneau début juin: "Je pense que ce changement est une chance pour eux. Sur une voiture d'habitude dure sur ses pneus, notamment les pneus arrières, cela a fonctionné pour eux et leur a donné une bonne fenêtre."

La proposition avait peu de chances d'aboutir, puisqu'il fallait 70% des voix au minimum pour qu'elle passe. Or, le résultat montre une ligne de fracture très nette : Ferrari, Red Bull et leurs écuries satellites (Haas, Alfa Romeo, Toro Rosso) prônaient un retour en arrière en cours de saison, tandis que Mercedes et Renault (ainsi que leurs équipes affiliées Williams, Racing Point et McLaren) ont voté non. Outre le fait que ce retour en arrière aurait été perçu comme une manœuvre grossière destinée à relancer artificiellement le suspense en contrecarrant la domination de Mercedes, les coûts induits et les doutes quant à la réelle efficacité d'un retour aux pneus 2018 ont été avancés pour argumenter contre cette proposition.

Toto Wolff, directeur de Mercedes AMG F1, a été moins évasif en estimant que cette proposition été faite par des écuries "motivées par l'intérêt d'accroître leur propre niveau de performance par rapport aux autres". On se rappelle que Pirelli avait déjà introduit en 2018, à Barcelone puis au Castellet, des pneus à la bande de roulement plus étroite que celle utilisée en essais hivernaux, ce qui avait remis Mercedes en selle après un début de saison à l'avantage de Ferrari.

Malgré tout, un consensus s'est dégagé pour demander à l'avenir des pneus à la fenêtre d'exploitation plus large et pourquoi pas pour tester les prototypes des gommes 2020 pendant des essais libres de la saison en cours.

L'avis de leblogauto.com

Les problèmes sont nombreux, mais le facteur pneumatique joue un rôle déterminant dans le manque de spectacle actuel. Le niveau de performances et d'exploitation ne sont pas les seuls bémols à souligner, car les pilotes ont beaucoup de mal à attaquer avec ces gommes. Un comble pour la F1, qui n'est pas une discipline d'endurance. C'est même l'Endurance désormais qui propose le plus d'attaque en piste !

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Pour résumer

A la demande de Nikolas Tombazis, directeur technique des monoplaces pour la FIA,  une réunion au sommet a eu lieu dans le paddock du Red Bull Ring, en présence des teams managers, de pilotes (dont Hamilton, Vettel, Leclerc et Grosjean) ainsi que de Ross Brawn, au nom de Liberty media et Mario Isola, représentant de Pirelli.

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