Le Grand prix de France revient au Castellet pour la deuxième édition du renouveau. Premier point positif, la nette amélioration de la circulation grâce aux nouvelles mesures prises pour corriger les erreurs de l'année passée.
Plus d'expos
Deux "villages" sont proposés au public : le village "Sud", derrière la tribune de la ligne droite des stands, propose un quartier de "type provençal" et surtout la Fanzone, dédiée aux animations (pit stop challenge, simulateurs, batak challenge, stand d'animations Renault), aux boutiques et aux interviews des pilotes par le public.
Le stand Renault exposait d'ailleurs la nouvelle Clio ainsi que la Megane RS Trophy qui vient de prendre le record de catégorie sur la Nordschleife.
Le village " Nord", situé derrière la chicane du Mistral, était un peu le "parent pauvre" des installations de l'an passé. Il a été agrémenté cette année avec un espace d'exposition. Au programme, une histoire de la F1 (en partenariat avec le musée national du sport, basé à Nice), une collection privée de bolides et surtout une belle collection de Renault Turbo. De la R5 Maxi à la Safrane Biturbo Baccara en passant par la Fuego, la nostalgie marche à fond. Ces berlines sont accompagnées de la fameuse RS10 de 1979, avec laquelle Jean-Pierre Jabouille a gagné le premier grand prix du losange en F1. D'ailleurs, pour célébrer les 40 ans de l'évènement, l'ancien pilote français a effectué deux tours du Castellet au volant de la RS10.
Dommage que davantage de F1 n'aient pas été exposées. Et la Lotus-Honda de Senna, qui trônait l'an passé à côté de la boutique dédiée au brésilien, a disparu.
Paddock : puissance et gloire
Les motorhomes ou "hospitalities" sont toujours aussi fastueux et impressionnants, avec la palme de l'espace occupé à Ferrari.
Fanzone
Plusieurs équipes et pilotes sont venus échanger avec les fans sur la scène dédiée.
Renault est passé en premier, avec Daniel Ricciardo, Nico Hulkenberg, Cyril Abitboul et Alain Prost. L'Australien a évidemment amusé la galerie (on sent que le charisme de Ricciardo éclipse son équipier plus introverti). Cyril Abitboul a affirmé, caution de Toto Wolff à l'appui d'après ses dires, que le V6 Renault était désormais 2e dans la hiérarchie des moteurs, derrière Ferrari mais devant Mercedes. Le débat est ouvert sur ce sujet épineux !
Haas a été représenté par Romain Grosjean, un peu crispé, et Kevin Magnussen.
Lewis Hamilton a fait ensuite son apparition. Son charisme et son aisance avec le public font toujours merveille.
Enfin, la séance s'est achevée par Charles Leclerc, qui a pu mesurer son immense côte d'amour. Le pilote Ferrari a poliment minimisé les polémiques sur les consignes de course, qui ont été soulevées par certains spectateurs.