F1 - Angleterre 2018 : Présentation et sondage
La Formule 1 pose ses valises sur l'un des mythes du championnat : Silverstone. Théâtre du premier Grand-Prix du championnat de F1 le 13 mai 1950, Silverstone a énormément évolué, comme bien d'autres.
La Formule 1 pose ses valises sur l'un des mythes du championnat : Silverstone. Théâtre du premier Grand-Prix du championnat de F1 le 13 mai 1950, Silverstone a énormément évolué, comme bien d'autres.
Du circuit initial qui utilisait les pistes de l'aérodrome en 1948, il ne reste qu'une partie. En revanche, on ne passe plus par les-dites pistes. Elles ont même quasiment disparues. Silverstone était un circuit de très grande vitesse. Modifié 6 fois en 13 ans de 1987 à 2000, il devient plus technique avec l'adjonction de virages et de chicanes.
Modifié une dernière fois en 2011, le circuit développe 5,891 km. Le virage d'Abey qui tournait à gauche, vire désormais à droite et le Bridge et Priory sont rayés de la carte, remplacés par un enchaînement complexe. Evidemment, qui dit circuit sur un aérodrome dit relief limité. 10 m de différence à peine entre le point le plus bas et le point le plus haut.
Innovation de 2018, la FIA introduit une troisième zone DRS. Théoriquement sur la courte ligne droite des stands, la zone peut s'étendre dans les virages 1 et 2. En effet, une fois ouvert, le DRS ne se referme qu'au premier freinage. Si un pilote arrive à rentrer dans le virage 1, voire le 2 sans freiner, alors le DRS restera ouvert. Gros coeur demandé ! Selon les pilotes, c'est impossible de rester ouvert, mais la feinte est de le refermer puis de l'ouvrir de nouveau manuellement en sortie de virage.
Pour ce GP d'Angleterre 2018, Ferrari amène un nouveau fond plat. Beaucoup espèrent que cela mette la scuderia en position de disputer encore plus le championnat à Mercedes. L'étoile qui cherchera à prendre sa revanche après le fiasco de l'Autriche avec un double abandon. Evidemment, toutes les écuries amènent des nouveautés. Chez Toro Rosso, on teste des rétroviseurs piqués à Ferrari (avec ouverture frontale).
Chez Mercedes, l'Autriche avait déjà vu de nouveaux pontons sur la voiture. En Angleterre, c'est surtout l'aileron arrière "cuiller" qui est la "nouveauté". Ces ailerons arrière incurvés comme une cuiller réduisent la traînée sur les circuits rapides. Visiblement, Red Bull se passe de ce genre d'aileron. Chez McLaren, la nouveauté sera...Gil de Ferran à la place d'Eric Boullier qui a "démissionné".
On arrive bientôt à la "pause estivale" et surtout à la période des reconductions de contrats ou de changements d'écurie. Pour Ricciardo, Horner a annoncé que "c'était fait". On attend l'officialisation. Pour Hamilton et Bottas, c'est Lauda qui a annoncé cela sur un média autrichien. Mais, là aussi, rien d'officiel.
La rumeur qui continue, c'est Leclerc chez Ferrari dès l'an prochain. Certains pensent que Ferrari n'osera pas tout de suite et attendra 2020. D'autres parlent même d'un remplacement de Räikkönen dès la reprise en Belgique. Cela semble peu probable, ce n'est pas l'habitude de Ferrari de prendre de très jeunes pilotes "inexpérimentés".
Pour la course de dimanche, on attend évidemment un nouveau duel Hamilton-Vettel. Mais, on l'a vu depuis le début de la saison, tout peut se passer. En Autriche, personne, même pas l'écurie, n'aurait misé un schilling sur une victoire de Verstappen ou Ricciardo. 4 vainqueurs différents, 3 écuries différentes, en 9 courses. Ne manquent que Bottas et Räikkönen pour compléter la fête. Pour Bottas, cela a failli le faire par deux fois, à Bakou et à Spielberg. Silverstone sera la bonne ?
Pour les "meilleurs des autres", Haas a semblé retrouver sa forme du début de saison. Grosjean a enfin débloqué son compteur et se voit bien continuer ainsi. Mais Renault veut efface la grosse déception de l'Autriche avec le magnifique panache de fumée du moteur de Hülkenberg. McLaren, Force India et Sauber se battront encore pour les points. Toro Rosso (en tout cas Hartley) et Williams tenteront d'éviter la dernière place.
Durant les premiers essais libres (EL), Ferrari et Mercedes ont semblé au coude à coude. Mais, on joue souvent au jeu du chat et de la souris pendant ces EL. A noter que Grosjean, Verstappen, Leclerc ou Räikkönen se sont fait piéger la piste. Mais, pour Grosjean et Verstappen, cela s'est terminé par de la casse. Grosjean a raté le bouton de fermeture du DRS à cause d'un rebond de la piste et forcément, DRS ouvert, le virage ne peut se prendre. On a la réponse aux interrogations de la FIA.
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Illustration : Formule 1
La Formule 1 pose ses valises sur l'un des mythes du championnat : Silverstone. Théâtre du premier Grand-Prix du championnat de F1 le 13 mai 1950, Silverstone a énormément évolué, comme bien d'autres.
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