par La rédaction

F1 2008: Le bilan à mi-saison (Part 1)

 

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Le Grand Prix de Grande-Bretagne à peine terminé, le temps est maintenant venu de dresser un premier bilan des forces en présence en F1 à la mi-saison 2008.

Lewis Hamilton (1er ex-aequo - 48 points): Capable du meilleur comme du pire, le Britannique termine tout de même cette demi-saison en position de co-leader du championnat à égalité de points avec Massa et Raïkkonen. Vainqueur de la manche inaugurale à Melbourne, Hamilton s'est également imposé avec la manière lors des deux courses disputées sous la pluie à Monaco et Silverstone. Il a toutefois montré quelques faiblesses au niveau de son mental ce qui pourrait l'handicaper dans la conquête du titre mondial. En revanche aucun doûte quant à son talent de pilote, Lewis a l'étoffe d'un grand champion. N'oublions pas qu'il n'a que 23 ans.

Felipe Massa (1er ex-aequo - 48 points): Après un début de saison catastrophique, Felipe Massa a largement redressé la barre à partir de Bahreïn jusqu'à prendre la tête du championnat pour la première fois de sa carrière à Magny-Cours. Son inconstance (cf. Silverstone) semble être son principal défaut. Mais comme le championnat est particulièrement ouvert cette année, tous les espoirs lui sont permis. A ce stade de la saison, c'est lui qui a signé le plus grand nombre de pole positions (3) et de victoires (3 à égalité avec Hamilton).

Kimi Raïkkonen (1er ex-aequo - 48 points): En dépit d'un nombre de victoires inférieur aux deux autres co-leaders du championnat, le champion du monde en titre doit sa position à une plus grande régularité. Hormis une bourde en fin de course à Monaco et son abandon à Montréal percuté dans les stands par Hamilton, il a marqué des points lors de toutes les manches de ce championnat 2008. Sa réaction à chaud après la gaffe du pilote McLaren en dit long sur ses facultés à dominer ses émotions. C'est d'ailleurs ce qui fait sa force et qui pourrait l'emmener vers un second titre de champion du monde.

Robert Kubica (4ème - 46 points): Dominé l'an passé par Nick Heidfeld, Robert Kubica a pris en une demi-saison une toute autre envergure au sein de l'équipe BMW. Son régime de l'intersaison qui lui a fait perdre 7 kilos y serait pour beaucoup mais le Polonais a également beaucoup gagné en maturité. Pour preuve il est l'un des pilotes à avoir commis le moins d'erreurs en course. J'en dénombre seulement deux: un accrochage avec Nakajima à Melbourne et un tête-à-queue éliminatoire à Silverstone sous une pluie battante. Mais ce que l'on retient surtout de ces neuf premiers Grands Prix c'est sa montée en puissance à la fois aux essais et en course. Une première pole position à Bahreïn et deux autres départs en première ligne puis la consécration à Montréal avec une première victoire unanimement saluée. Et pour couronner le tout Robert Kubica talonne les trois favoris au championnat. Certes en performance pure les BMW Sauber sont un cran en dessous des Ferrari et McLaren mais les monoplaces bavaroises se montrent particulièrement fiables depuis le début de l'année. Un partage des victoires entre les pilotes Ferrari et McLaren associée à une série de podiums de sa part pourraient le maintenir dans la course au titre jusqu'à la fin de saison mais Robert demeure malgré tout un gros outsider.

Nick Heidfeld (5éme - 36 points): L'Allemand barbu n'a jamais fait beaucoup de bruit durant sa carrière et cette demi-saison 2008 n'a en rien changé ses habitudes. En toute discrétion il fait (plutôt bien) son boulot et a activement participé à la conquête de points qui fait de BMW la seconde force du plateau. Nick est notamment monté à trois reprises sur la seconde marche du podium et ne se trouve pas si loin de son équipier au classement des pilotes. Oui mais Robert Kubica représente l'avenir alors que Nick Heidfeld a plutôt sa carrière derrière lui et il n'est pas certain qu'il soit reconduit dans ses fonctions en 2009. L'éternel antagonisme entre le besogneux discret et la star en devenir.

Heikki Kovalainen (6ème - 24 points): Le classement du jeune Finlandais n'est pas révélateur de ce qu'il a démontré depuis son intégration chez McLaren. Trois fois devant son phénomène d'équipier aux essais dont une première pole à Silverstone, Heikki est doté d'une belle pointe de vitesse c'est certain. Pourtant, si son début de saison a été solide, il a connu une période noire qui l'a empêchée de rester au contact des leaders. Tout d'abord c'est une très violente sortie de piste à Barcelone à cause d'une rupture mécanique qui l'envoie brièvement à l'hôpital, puis une crevaison à Istanbul qui le relègue hors des points et enfin une panne au moment de s'élancer dans le tour de formation à Monaco qui ruine sa course. Sans ces mésaventures soyez certain qu'Heikki serait beaucoup mieux classé au championnat. Désormais, ses objectifs devraient être de marquer de gros points pour aider McLaren à passer devant BMW et surtout de décrocher sa première victoire. Pour le titre mondial il faudra attendre 2009, au moins.

Jarno Trulli (7ème - 20 points): Deux saisons noires n'ont visiblement pas entamées la motivation du plus francophile des Italiens. Sept qualifications en Q3, six arrivées dans les points et un podium à Magny-Cours, son premier depuis 2005, le bilan de ces neufs premières courses est plus qu'honorable pour Jarno Trulli. A 34 ans, il semble destiné à terminer sa carrière chez Toyota, autant que cela se fasse en haut du peloton plutôt qu'en bas comme ce pauvre Fisichella.

Mark Webber (8ème - 18 points): L'Australien est la bonne surprise de ce début de saison. Avec Trulli, il est l'habitué de la Q3 sur sa Red Bull-Renault et est lui aussi très souvent à l'arrivée dans le top huit. Sa pointe de vitesse associée à ses qualités de finisseur le placent devant l'écurie-mère Renault F1 et son double champion du monde de pilote. Rien que ça.

Fernando Alonso (9ème - 13 points): En revenant dans une équipe Renault en perte de vitesse, on imaginait bien que 2008 serait une année difficile pour Fernando Alonso. Mais après neuf courses le bilan est encore pire que le plus pessimiste des scénarios. A l'exception de quelques coups d'éclat en qualification comme à Barcelone, l'Espagnol n'a jamais fait mieux que quatrième et a simplement grapillé quelques points par-ci par-là. La rumeur le donne déjà partant pour Ferrari, BMW ou même Honda mais le double champion du monde a déclaré qu'il communiquerait sur son avenir après le Grand Prix d'Italie.

Rubens Barrichello (10ème - 11 points): Le vétéran Pauliste doit sa position actuelle essentiellement à son audacieux coup de poker de Silverstone qui lui a permis de terminer à la troisième place. Pour autant, et même si la Honda est complètement larguée, Rubinho semble avoir pris l'ascendant sur l'ex-espoir britannique Jenson Button. A 36 ans et avec 259 Grands Prix dans les pattes, ce n'est déjà pas si mal.

A suivre...

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