Comme nous en parlions quelques semaines auparavant, l'organisation Andretti était désireuse d’entrer en F1 et poursuivait en conséquence un rachat de la holding contrôlant Sauber Engineering et l'équipe Alfa Romeo F1. Andretti a eu la chance d'acquérir une participation majoritaire dans Islero Investments, largement estimée à 80%. La partie Andretti pensait que l'accord était plus avancé que Sauber, et les premières indications d'un accord potentiel sont apparues aux États-Unis.

Sauf que, selon les échos de Auto Motor und Sport, l'actionnaire Finn Rausing voulait, en plus du rachat de base, une garantie de 50 millions de dollars par an pour l'équipe pendant cinq ans – payée d'avance. Cela permettait de garantir que Sauber dispose du financement nécessaire pour atteindre le plafond budgétaire au cas où il y aurait des problèmes avec le parrainage. L'accord commercial renouvelé d'Alfa Romeo et le nouveau financement devaient augmenter le budget de fonctionnement de l'équipe en 2022, de sorte que cette garantie protégerait efficacement Sauber en cas de danger. Le prix total à investir – près de 600 millions -  a sans doute fait reculer Andretti au dernier moment.

Dernier baquet en jeu

Le feuilleton des pilotes Alfa Romeo 2022 continue, et c'est désormais le pilote de Formule 2 Guanyu Zhou qui est considéré comme le favori depuis un certain temps. Le pilote IndyCar d'Andretti, Colton Herta, n'a jamais semblé une option réaliste pour la saison prochaine car il n'est pas éligible pour une superlicence. Frédéric Vasseur avait laissé entendre la semaine dernière que l'incertitude quant à qui posséderait l'équipe pourrait avoir joué un rôle dans le retard dans la confirmation de qui sera le coéquipier de Valtteri Bottas.

La propriété de l'équipe devant rester inchangée, Vasseur devrait être libre de cimenter une formation dirigée par Sauber. Le leader du championnat de Formule 2, Oscar Piastri, est considéré comme un concurrent extérieur pour battre Zhou au siège car il n'a pas le même niveau de financement. Au final, l'actuel pilote Alfa Antonio Giovinazzi semble plus jamais sur un siège éjectable, après trois saisons où il n'a jamais vraimet convaincu.

Notre avis, par leblogauto.com

Investir 600 millions dans une écurie qui est actuellement 9e du championnat, donc avec des revenus potentiels moindres, n'est pas chose aisée ! Le ticket d'entrée en F1, par un rachat ou par la caution de 200 millions exigée des autorités de la F1, en fait reculer plus d'un. Vous avez dit club très fermé ?