[VIDÉO] Roadtrip sur la Côte des Mégalithes en Suzuki Swift

Dans ce nouveau Roadtrip par leblogauto.com, nous vous emmenons à la découverte du sud de la Bretagne. Sur notre itinéraire longeant la surprenante Côte des Mégalithes, nous nous intéresserons au monde de la course au large très implantée sur ce territoire, mais aussi à la gastronomie forcément tournée vers la mer en accord avec l’environnement. Sur notre parcours, des rencontres avec des personnalités passionnées de leur région, où l’Histoire fait toujours partie du paysage. La Suzuki Swift fut une voiture idéale pour naviguer sur terre à cette occasion, le temps d’un week-end.

De la Forêt-Fouesnant à la plage de Kerlaeren

Notre voyage prend naissance à la Forêt-Fouesnant dans le Finistère, sur le port dit des skippers à seulement quelques kilomètres au nord de Concarneau. Ici, depuis des décennies, les meilleurs navigateurs y amarrent leurs bateaux. Sa position stratégique y a attiré les professionnels de la mer, faisant de cette petite bourgade un pole essentiel du monde nautique, d’où sont sortis des navires très prestigieux ayant participé aux plus belles courses du monde. Notre Suzuki Swift tout juste débarquée sur une rampe de mise à l’eau, semble prête à prendre la route. Notre premier cap est mis sur l’une des innombrables plages superbes de la région.

Direction Kerlaeren, à quelques kilomètres seulement vers le sud. Depuis la D783, l’océan apparait ici et là sur tribord. Cet endroit fait rêver les amoureux de la nature où le calme, le sable clair et une végétation sauvage pourraient inspirer les artistes-peintres. Les randonneurs et autres sportifs ne s’y trompent pas. Ils n’hésitent pas à arpenter les sentiers du coin, constituant un terrain de jeu idéal. Des pierres ici et là posées sur ce rivage, donnent quelques indices sur l’appellation de cette côte dite des Mégalithes.

Focus sur le monde de la voile, puis direction Pont-Aven

Plutôt intéressés par le sport à voile, nous reprenons la route plus au nord, cette fois-ci par la N165, véritable colonne vertébral du réseau de la région, pour retrouver au plus vite Denis Juhel. L’homme a fondé avec son ami de longue date le skipper Michel Desjoyeaux, le bureau d’études CT Mer Forte. Avec lui, on comprend mieux la très haute technicité des bateaux de course d’aujourd’hui. Leur expertise est louée par les meilleurs acteurs du secteur. En visitant leurs installations, on remarque les similitudes avec les départements de recherche et développement de l’industrie automobile. Côté palmarès, de nombreux trophées témoignent de leur travail souvent récompensé.

Nous nous dirigeons maintenant vers nos premières pierres, du côté de Pont-Aven. On y suit les traces de Paul Gaugin, où il trouva là-bas l’inspiration qu’offre le village. Surtout, la rivière qui traverse la commune, révèle le Chaos de l’Aven. Beaucoup de touristes s’y pressent pour s’y prendre en photo, et sauter d’un roc à l’autre. Ces énormes blocs de granit fascinants, se distinguent par leurs formes arrondies, façonnés par le débit du cours d’eau et les éléments naturels depuis des siècles. Cet aspect sauvage tranche avec l’ordre apparent des bâtisses érigées sur les berges.

De Carnac à la presqu’ile de Quiberon

Dans ce coin de Bretagne coincé entre les côtes de Cornouailles et d’Amour, nous devions évidemment passés à Carnac, à 80 kilomètres de là. A cette occasion, on a pu expérimenter la conduite semi-automatique de niveau 2 offerte par notre vaillante Suzuki Swift, un équipement plutôt vu sur les voitures de la catégorie supérieure. Une fois sur place, on observe les célèbres alignements datant du néolithique et classés monument national. Sur environ 4 kilomètres, se trouvent 3 000 mégalithes de plus de 5 000 ans. Il s’agit incontestablement de l’un des plus impressionnants sites du genre sur la planète.

On entre une nouvelle destination sur le large écran tactile de notre petite Japonaise: Quiberon. La technologie CarPlay nous facilite la vie, nous permettant d’utiliser notre application de navigation préférée. Elle nous guide vers Plouharnel et l’incontournable D768, la seule et unique route reliant l’iconique presqu’ile au continent. Nous sommes accueillis par le Fort de Penthièvre, construit en 1747 et classé monument historique en 1963. Après avoir passé ce bâtiment aujourd’hui propriété de la marine nationale, on parcourt à l’ouest la D186A sillonnant la superbe Côte Sauvage. On retrouve ensuite la civilisation. Notre Suzuki Swift se révèle hyper agile dans les rues de Quiberon jusqu’au phare de Port-Haliguen. Après un petit tour sur la pointe Conguel, on roule maintenant vers le golf du Morbihan.

La Trinité-sur-Mer, Locmariaquer, Sarzeau, La Turballe et La Baule

On rejoint la D781 au niveau de la Trinité-sur-Mer où le pont de Kerisper enjambe le Crac’h. Nous stoppons à Locmariaquer, où nous a amenés une fois encore notre curiosité pour les mégalithes. Sur ce site particulier, on y trouve l’emblématique menhir brisé et trois autres monuments de pierres, au milieu desquels l’on peut librement circuler. À l’autre extrémité du golfe, on rallie les environs de Sarzeau. On peut y contempler le Chateau de Suscinio, ancienne résidence des Ducs de Bretagne datant du 13ème siècle. On poursuit notre périple dans l’histoire, en rejoignant le petit village de Kerhinet et ses toits en chaume. Il s’agit de l’un de nos derniers arrêts avant notre destination finale.

Nous voici maintenant sur le port de La Turballe, en pleine effervescence en cette fin d’été, où l’on juge l’arrivée de La Solitaire du Figaro. A cette occasion, nous jetons un oeil à la consommation globale de notre Swift. Elle dépasse à peine les 5 litres, grâce à sa motorisation hybride de 83 chevaux, et son poids plume. On file prendre un peu de repos à La Baule, où nous retrouvons un Chef pas comme les autres au restaurant de l’hôtel le Castel Marie-Louise. Jérémy Coirier nous y raconte comment il intègre une vision éthique et responsable dans sa cuisine, notamment en phase avec une pêche durable.

Coucher de soleil sur les salines de Guérande

Après cette dernière rencontre très instructive et un délicieux repas servi par notre hôte, on s’en va admirer le coucher de soleil sur les marais salants de Guérande, à seulement quelques encablures. On repense alors à notre parcours entre terre, pierres et mer.