[VIDEO] Essai Mercedes GLC 220d de 197 ch

Des assistances finement réglées

A bord en revanche, il s’agit d’une révolution. En reprenant la planche de bord issue de la Classe C, Mercedes booste l’impression d’espace à l’intérieur de ce nouveau GLC. En outre, on fait un bon en avant dans le temps, avec des équipements plus actuels notamment en ce qui concerne les interfaces. Un large écran personnalisable prend place derrière le volant. La très grande dalle tactile regorge de nombreuses commandes, soulignée par une barre de boutons reprenant quelques fonctions directes.

 

 Ce système hyper sophistiqué arrivé sur la Classe S, peut se personnaliser via empreinte vocale, après l’enregistrement de ses préférences de profil. L’ergonomie reste un exercice compliqué, compte tenu des nombreux équipements, mais Mercedes ne s’en sort pas mal. Avec 4,72 m de long, on ne manque pas de place à l’arrière, ni de coffre avec 620 litres de capacité. 

Un intérieur issu de la Classe C

Il fait preuve en outre d’un confort plutôt élevé, sans trop sacrifier le dynamisme, comme ça peut être parfois le cas chez Mercedes. D’ailleurs, il gagne un artifice qui renforce l’agilité, les quatre roues directrices. Cela lui permet notamment de faire demi-tour dans le même espace qu’une voiture plus petite que lui. Comme souvent, on aimerait une direction un peu plus précise, mais sa tenue de cap est sure. 

Les 4 roues motrices du système 4matic sont assistées d’un mode Off Road, permettant de s’engager sans crainte sur des parcours ne nécessitant pas trop de franchissement. Un menu dédié permet de mieux comprendre ce qui se passe sous les roues, grâce notamment à une caméra voyant sous le capot, pour faciliter le placement des gommes. Cela renforce les prestations du GLC, qui pourrait alors intéresser un peu plus des professionnels devant accéder plus aisément à des territoires montagneux ou reculés. 

Un nouveau mode off-road

Le Mercedes GLC se vend majoritairement en Diesel, à hauteur de 70% l’an passé. Il intéresse manifestement les gros rouleurs. Il ne fallait donc pas trop bousculer les goûts de ses nombreux habitués. Au premier regard, l’allure générale ne semble pas vraiment évoluer. Et pourtant, toute la voiture est nouvelle, à commencer par le design. L’arrière se distingue bien plus largement de la génération précédente. 

 

Cette nouvelle signature lumineuse se suffit presque à elle-même pour donner un coup de vieux au précédent GLC quand on met les deux côte à côte. Mais la plupart des codes de la maison sont identifiables, comme la grande calandre barrée de l’étoile, les boucliers AMG, mais également deux fausses sorties d’échappement. Il devient plus moderne, tout en gardant quelques éléments de style classique d’une Mercedes. 

Un style largement modernisé

Nous l’avons donc logiquement essayé en Diesel, avec une légère hybridation lissant les arrêts et les démarrages. Il sera accompagné de trois hybrides rechargeable essence et Diesel. Notre motorisation développe ici 197 chevaux. Il se fait plutôt discret, sans à-coups vraiment parasites. Du coup, il manque un peu de réactivité pour se relancer rapidement, la faute notamment au poids, ce nouveau GLC pesant plus de deux tonnes. 

 

Toutefois cette douceur accompagne bien les voyages, surtout avec le recours aux assistances. Il suffit d’activer celle correspondant à la conduite semi-automatique finement réglée, et les kilomètres défilent sans trop forcer votre vigilance. Sur notre journée menée à un rythme moyennement élevé, la consommation s’est limitée à 7 litres. Une donnée assez remarquable, compte-tenu d’un itinéraire comprenant un tiers de voies rapides et des routes montagneuses. De quoi voyager longtemps, avec son réservoir de plus de 60 litres. 

(4 commentaires)

  1. Bravo monsieur l’essayer, selon vous le diesel c’est l’avenir.
    Hier dans le 93 j’ai suivi une Mercedes classe V (étrangement bon aspect) et avec le logo 220CDI à l’arrière mais du pot d’échappement sortait une fumée noir dégueulasse et puante et pire à chaque changement de rapport ! Comment vous expliquez cela ???
    Tout le monde toussait dans la voiture et on s’est dépêché de s’en éloigner !!
    Nous ne voyons plus un taxi à Paris avec ce type de moteur !
    Bon appétit !! Ah oui ils font du diesel propre en PHEV…c’est sur on est clean et sans pollution pendant deux ans de garantie !! C’est miraculeux.
    Mercedes voilà des cadors qui continuent de faire du bon pognon dont ils font les bonnes valorisations boursières !!
    C’est sur qu’ils ne sont pas des criminels climatiques notoires comme Total en Ouganda et au Mozambique !!

  2. Voiture très agréable, mais le gabarit est trompeur : il n’y a pas tant de place que ça.
    Voiture de retraités aisés. Bien finie, techno à la pointe, durabilité sans faille, et sur la route du confort et pas de mauvaises surprises. C’est du Merco-Benz, le cœur de la gamme, donc un achat plus que justifié.

  3. C’est pas l’auto qui me fait rêver mais j’aime bien celle-ci, pas trop agressive et il y a même une note de nostalgie avec sa livrée blanche sur fond nature (ça rappel mes années ado, magazine auto), pourtant je suis très critique des dernière tendances stylistiques mercedes. Pas etonnant que cela soit encore un gros succès mondial

  4. @rufus
    Bien sur tout le monde a 75000 euros avec peu d’options pas payantes…et sous le capot un moteur de taxi amélioré !! Mort de rire !! 950 euros la révision au bas mot …mais ils mettent du cognac dedans surement!!
    Au bout de deux ans et un jour… va te faire voir pas de garantie, et il faut cracher au bassinet !! Entendu dans une concession: « si t’as pas d’argent, il faut pas venir chez Mercedes !! Pour toutes les allemandes s’est pareil ou presque !
    Il faut piétiner le client comme un paillasson…il aime cela !!

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