Du luxe et de la haute technologie
A bord, l’ambiance est un savant mélange de raffinement et de haute technologie. Dans une époque où les matériaux recyclés essaient de s’imposer, le constructeur à l’Etoile rappelle que la classe ne fait pas de compromis. L’odeur et la douceur du toucher du cuir, voilà deux sensations qui demeurent difficiles à égaler avec des matériaux de synthèse. Cet intérieur très proche de celui de la Classe C, rappelle le soin que Mercedes apporte à ses habitacles.
Les aérateurs à eux-seuls sont des petites pièces d’orfèvrerie. L’instrumentation se constitue d’un énorme écran tactile, et d’une dalle hyper lisible derrière le volant. Le système Burmester au son 3D de 710 W fait partie de la dotation pour les plus mélomanes. Même les grands gabarits trouvent aisément leur place à l’arrière ce coupé.
Mode sport et 4 roues directrices
Au volant de notre version 300 4Matic de 258 chevaux, on fait fi des éléments. On vous l’accorde, on aimerait entendre le doux feulement d’un 6 cylindres. Soyez rassurés, cette motorisation apparait bien au catalogue. Sous notre capot, le 4 pattes micro-hybridé ne joue pas les paresseux. Seulement 6,2 secondes pour atteindre les 100 km/h, ça suffit pour laisser du monde derrière.
Il lui manque peut-être deux cylindres, mais il ne s’agit sûrement pas d’une motorisation au rabais. On peut atteindre aisément les 250 km/h, ce que nous n’avons évidemment pas vérifié. Mais ce bloc va surtout comme un gant à ce coupé assoiffé de voyage. Sa consommation oscillant entre 7 et 8 litres sur les hauteurs andalouses, permet d’affronter de longues liaisons avec sérénité, dans un silence remarquable.
Un coupé taillé pour le voyage
Evidemment, on attendait de ce CLE un confort pour le moins exemplaire. L’amortissement assure un moelleux apprécié par tous les passagers, sans tanguer pour autant comme une berline américaine. Quand on n’est pas pressé, au volant on a juste à se reposer sur les assistances. La très fluide conduite semi-autonome de niveau 2 finement réglée rend la vie facile. L’affichage tête haute projeté sur le pare-brise à réalité virtuelle, limite les hésitations au moment de changer de direction.
Mais sur ces routes montagneuses, on a aussi envie de le bousculer. Le mode Sport, on l’assimilerait plutôt à un mode Normal. La voiture se montre plus rigoureuse avec une direction plus consistante et les 4 roues directrices, sans jamais sacrifier le sacro-saint confort de ce CLE. Il ne s’avachit pas sur ses appuis, et ne percute pas exagérément les organismes en passant sur les routes déformées. Le poids proche des 1 900 kilos se rappelle toutefois à nous quand on y va un peu fort. Heureusement, elle freine bien, et de manière constante malgré le système 48V.
Un style fluide et élégant
On choisit d’abord un coupé pour sa plastique. Le CLE fait preuve d’élégance, avec une carrosserie très fluide, longue de 4,85 mètres. Elle se fait clairement remarquer par sa prestance, aussi bien à l’arrêt qu’en mouvement. L’arrière en pente douce se relève à peine, comme pour ne pas casser sa ligne par un appendice aérodynamique qui aurait l’air disgracieux.
Chez Mercedes, on ne dit pas adieu aux chromes, que ce soit pour l’Etoile dans la calandre ou l’entourage des vitres suivant les versions. Même si à Stuttgart on se tourne aussi vers l’électrique, on assume encore les moteurs thermiques, à l’image des sorties d’échappement bien visibles, et pourtant factices. On regrette que la pièce rouge reliant les feux arrière ne s’allume pas la nuit.