[VIDÉO] Essai Jeep Avenger de 156 ch

Pas 4X4, mais…

A bord, il s’agit aussi d’une belle surprise. Le constructeur américain a simplifié la vie à l’intérieur. Deux écrans, une ligne horizontale intégrant les aérateurs, et une rangée de boutons. Notez le remplacement du levier de la boite automatique par des poussoirs à la base du vide-poche central. On aurait toutefois aimé un petit effort supplémentaire côté finition. 

Avec des dimensions aussi restreintes, on s’attendait à être plus serré que cela à l’arrière. Entendons-nous bien, nous ne profitons pas de l’espace d’une limousine. Disons que dans ce segment des SUV compacts, on a connu pire. Le coffre offre une capacité de chargement de 355 litres, avec un double fond pour les câbles. Pas mal! 

Plutôt réactif et agile

Cette Jeep ne rechigne pas à aller explorer le monde au-delà des murs de la ville. Sur la route, il ne déçoit pas par son comportement. Avec ses suspensions un peu fermes, il fait preuve d’une agilité bienvenue. On en oublierait presque son poids dépassant la tonne et demi. Il se comporte en fait mieux que nombre de citadines thermiques moins bien équilibrées. 

Avec son punch, elle les surpassent même dans la plupart des situations de conduite. Ce Jeep Avenger a un atout de plus dans sa manche: sa motricité renforcée sur les terrains hostiles. Sa hauteur de caisse permet déjà à la base de s’engager là où la concurrence s’arrête. Neige, Boue, ou Sable, choisissez votre mode, et l’électronique se charge du reste. On ne grimpe pas non plus aux arbres, ce n’est pas sa vocation. 

Un look fidèle à l’ADN Jeep

Quel look! L’Avenger est fidèle à l’ADN Jeep. Au premier regard, on ne doute pas de son appartenance à la marque américaine. La calandre à lamelles est bien là, comme la haute garde au sol et les hanches larges. Cette voiture aux dimensions plutôt urbaines, ne perd pas de son âme de baroudeur. 

En somme, l’Avenger fait un clin d’oeil au passé, tout en étant dans l’air du temps. Le cliché d’une Jeep qui n’a rien à faire en ville, on ne peut pas le reprocher au petit SUV, avec sa longueur proche de celle d’une Peugeot 208. Il suffit de voir l’intérêt qu’il suscite partout où nous passons, pour se rendre compte d’ores et déjà d’une certaine popularité. 

Une planche de bord simple et efficace

Sous le capot, un moteur électrique de 156 chevaux associé à une batterie de 51 kWh utiles. Les mieux renseignés le savent, il s’agit de la motorisation inaugurée par la DS3 E-Tense. Sa réactivité, comme souvent, rend la vie plus simple. Notre Avenger laisse derrière lui à peu près tout ce qui roule au démarrage, entre deux feux en ville. 

Les modes « Normal » et « Eco » réduisent la puissance, histoire de calmer les ardeurs des plus pressés. Cela soulage surtout la batterie, dans le but d’optimiser l’autonomie. Les voitures électriques de ce gabarit sont de loin les plus faciles et agréables à conduire dans les petites rues des villages que nous traversons. Avec ses pneus épais et sa caisse surélevée, les trottoirs ne sont pas une source d’angoisse.