[VIDEO] Essai Alfa Romeo Tonale Q4

Bon compromis confort / dynamisme

 

Les Alfa Romeo ont toujours été des voitures reconnaissables au premier coup d’oeil. Le Tonale ne fait évidemment pas exception, et s’inscrit dans la logique de design des autres modèles du catalogue. En tout cas les codes essentiels du Biscione sont évidemment bien présents, à l’image de la face avant. Dans notre finition Veloce, les jantes Telefono sont aussi de la partie. Bien sur, vous avez aussi remarqué la couleur Verde Montreal de la maison. 

 

En devenant PHEV, notre Tonale Q4 ne change pas d’un pouce. Ici, pas de badge bleu ou de signes distinctifs la rattachant à la partie électrique de sa propulsion. Il y a bien la lampe qui s’allume sous le rétroviseur, même si les quidams ne comprendront pas forcément son fonctionnement en la voyant. Finalement, les plus fins observateurs remarqueront la seconde trappe sur l’aile arrière gauche, dissimulant la prise.

Un coffre réduit

A bord aussi l’environnement change peu. L’instrumentation a été évidemment adaptée pour afficher les informations relatives au système hybride. On apprécie toujours autant cet habitacle qui ressemble à celui d’une automobile, et pas d’un vaisseau spatial. Pour autant, le constructeur de Milan ne fait pas l’impasse sur les meilleurs équipements. Deux écrans, dont une dalle tactile avec un système d’infotainment complet font partie de la dotation. 

 

On regrette toutefois une finition un peu en retrait par rapport à ce qui se fait de mieux du côté de la concurrence. L’espace intérieur demeure le même, mais on perd beaucoup de coffre. Le chargeur se trouvant sous son plancher, il ne cube plus que 385 litres, soit 115 de moins que les autres déclinaisons du catalogue. Dans une cache de celui-ci, les fils de recharge trouvent leur place.

Un Tonale comme les autres

De quoi se compose la motorisation? Tout d’abord d’un 4 cylindres turbo 1.3 développant à lui seul 180 chevaux. La partie hybride compte un moteur électrique sur l’essieu arrière de 122 chevaux, fort d’un couple maxi de 250 Nm. Pour l’alimenter, une batterie de 15,5 kWh de capacité. Une puissance assez confortable se trouve ainsi à disposition, dans tous les modes de conduite. 

 

Avec le programme le plus dynamique du D.N.A les 280 chevaux répondent plutôt présents. Certes, comme tous les amateurs d’automobile, nous aurions préféré également la douce sonorité d’un V6 d’Arese. Le monde d’aujourd’hui étant ce qu’il est, on se contente très largement du 0 à 100 km/h en 6,2 et de sa vitesse de pointe dépassant les 200 km/h, suffisante pour perdre un permis de conduire français.

Une motorisation hybride de 280 ch

Le poids élevé dépassant les 1 800 kilos, sans compter les passagers ou les bagages, on le ressent dans certains situations de conduite. Mais Alfa Romeo a su consolider l’amortissement piloté de son Tonale, pour assurer un comportement équilibré et agréable quand on met du rythme. La puissance le rend bien plus agréable à mener. Et cela sans pénaliser vraiment le confort, offrant ainsi un bon compromis. 

 

Les plus de 60 kilomètres d’autonomie annoncés sur la fiche technique, il faudra trainer en ville pour les atteindre. Dans notre réalité, la batterie a laissé sa place au moteur thermique au bout d’un peu moins de 50 kilomètres, sur un parcours constitué surtout de petites routes, pas vraiment favorable pour un concours d’eco-challenge. Son dernier point fort se situe dans la pédale de frein, au toucher identique à celui d’une voiture 100% thermique, ce qui est rare dans une PHEV. On peut aussi renforcer la régénération dans les descente.

(5 commentaires)

  1. « On regrette toutefois une finition un peu en retrait par rapport à ce qui se fait de mieux du côté de la concurrence. »
    C’est justement ce fait de la qualité pas encore à niveau de la concurrence qui, à mon sens, a été la raison dz l’échec relatif de la Giulia.

    On n’apprend pas de ses erreurs ?

    Quant au style, il y a un déséquilibre flagrant à mon sens de proportion en largeur tant sur l’avant que sur l’arrière par rapport à l’encombrement du véhicule.

    Plusieurs maquettes 1:1 du Tonale avaient été montrées mais la dernière était la… pas jolie. (@SGL je n’accuse pas Stellantis qui a retardé la Tonale pour la qualité intérieure (?) et pour l’info divertissement).

  2. bof, on cherche la magie alfa dans cette alfa dodge quelconque…..c’est du stellantis tavares, pas de doute mdr

  3. J’ai pu la voir en vrai et même faire un tour en tant que passager. Le soi-disant « c’est mieux en vrai » n’a pas fonctionné avec moi. Le profil quelconque passe à la limite, mais les faces avant et arrières sont moyennasses (sur ce format en tout cas) et rendent l’auto bizarrement étroite… L’intérieur est pas mal et je l’ai trouvé plutôt bien fini mais je me suis senti à l’étroit à l’avant… Ce Tonale est censé remplacée la Giulietta mais niveau tarifs, c’est une blaque, le prix de départ du Tonale doit être je pense supérieur au haut de gamme de la Giulietta (ce ne sont plus les mêmes époques et techno biensûr mais quand même…)

  4. Et c’est avec cette qualité de finnition moyenne et cette gamme de moteurs ridicules qu’Alfa veut concurrencer les Allemandes, et bien c’est pas gagné. C’est comme DS, pas du tout premium.

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