80% en 27 minutes
Finalement, la haute performance offerte par les deux moteurs finit par rendre malade les malheureux passagers qui subissent vos envies de sensations. Quand on ne se presse pas, on apprécie alors le bon niveau de confort, « matchant » parfaitement avec l’ambiance zen qui règne à bord. Volvo s’est fait d’ailleurs l’économie d’un système audio à multiples haut-parleurs, pour une barre de son à la base du pare-brise. L’idée semble intéressante, mais sa qualité reste à perfectionner.
Toutefois les suspensions pompent parfois sur les routes les plus dégradées. Rien de rédhibitoire, mais certains concurrents sont mieux amortis que lui dans ces situations. Au volant, on ne ressent pas tant son poids, l’EX30 faisant preuve dans bon équilibre en virage. On en devient même gourmand, et l’on regrette une direction un peu trop déconnectée de la route. Comptez 27 minutes pour passer de 10 à 80% en sur une DC. Nous le reprendrons prochainement pour mieux évaluer son autonomie.
Accrochez-vous!
Il faut remonter à la compacte C30 pour retrouver une « petite » Volvo au catalogue. Avec l’EX30, le constructeur pourrait bien s’imposer encore un peu plus dans les rues qu’auparavant. Il inaugure surtout le nouveau design de la maison. Ce petit SUV aux airs futuristes a du charme. La signature lumineuse de jour à leds garde l’esprit du marteau de Thor.
L’EX30 n’apparait pas très imposant, avec ses modestes cotes: 4,23 m de long, et 1,54 de haut. Il se glissera sans trop de difficultés dans les plus parkings les plus difficiles. La voiture semble robuste avec ses larges flancs. L’arrière surprend, avec des feux à deux étages à lamelles entourant l’inscription « VOLVO ». La petite vitre arrière complique un peu la visibilité.
Un habitacle au style dépouillé
On peut dire ce que l’on veut des électriques, mais il faut reconnaitre que beaucoup d’entre elles rendent la haute performance moteur accessible. Dans le (futur) monde d’avant, il fallait payer encore plus cher que l’EX30 pour avoir 428 chevaux, assurant un 0 à 100 km/h en seulement 3,6 secondes. Pour profiter du maximum de la puissance, il faut activer en passant par quelques manipulations sur l’écran, dans un mode activant les 4 roues motrices de manière permanente. Même sans ça, la voiture décolle en un clin d’oeil.
Il n’a ainsi absolument peur de rien, et dépasse sans aucune difficulté tout ce qui se présente devant lui, sportives comprises. Attention au permis de conduire… Mais sécurité oblige, cette Volvo dispose de tous les ADAS nécessaires pour veiller au grain, et limiter vos pulsions. Nous n’avons pas conduit la voiture suffisamment longtemps pour tirer des conclusions sur l’autonomie. On a noté toutefois sur route une consommation dépassant les 20 kWh aux 100 km, sans jouer le jeu de l’éco-conduite non plus.
Une nouvelle ère
Pour ceux qui ne le savent pas, la voiture partage nombre d’éléments avec la Smart #1 ou la ZeekR X. Les trois blasons étant propriétés du groupe chinois Geely, on pourrait s’attendre à quelques similitudes. Il n’en est rien, au point même de carrément l’oublier. Le Suédois joue la carte d’un intérieur hyper dépouillé, peut-être un peu trop au goût de certains. Le constructeur fait la part belle aux matériaux recyclés. Elle parait du coup un peu moins chic que ce que l’on connait d’habitude chez Volvo.
Pour autant, on navigue dans une ambiance plutôt zen, qui va assez bien à cette voiture électrique très silencieuse. Vous l’avez déjà remarqué, l’instrumentation se contente d’un écran central, que l’EX30 vous décourage d’observer avec une alerte de vigilance assez intrusive. Une caméra derrière le volant veille sur vos yeux, et active une alerte sonore s’ils quittent trop la route. La vitesse s’affiche au-dessus de l’écran. L’ergonomie des menus déroute, mais on peut imaginer que l’on finit par s’y faire. On se sent un peu à l’étroit à l’arrière. On regrette un coffre de seulement 318 l de contenance, faisant moins bien que des citadines.
56000€ pour ce petit SUV, qui a un coffre de boite à gant et qui gloutonne des électrons comme un grille pain des années 70?
les versions 2RM à partir de 37000€ sont plus intéressantes, elles proposent une puissance déjà très suffisantes et sont moins chères qu’une Lancia Y…
426ch dans une compacte…. il faudrait peut etre revenir un peu sur terre…. chacun propose et achete ce qu’il veut, bien entendu, mais qui a besoin d’une puissance pareille sur route? je comprendrais sur une version hyper sportive, mais sur une compacte « normale », 1,5x la puissance d’une alpine v6 biturbo qui vous file des sacres coups de pieds aux fesses, ca fait quand meme vraiment beaucoup, meme en considerant l’ecart de poids…
Moins de charme que la C40 – en particulier l’intérieur, qui est moins puissante certes.
Alors Smart ou Volvo ? Je trouve la Volvo plus sexy, en fait je n’aime pas le côté petite voiture en plastique de la Smart.
J’aime beaucoup Volvo mais le plastique recyclé des parachèvements n’est pas possible. Aller vers un intérieur gris permet apparemment d’éviter cette finition peu avenante.
Ça sent un peu l’économie sans HUD également.
Et pas fan de la double signature lumineuse arrière.
Volvo me déçoit.
Zéro émotion, zéro intérêt, elle devrait être badgée Ikea.
Je suppose qu’avec plus de 400 bourrins, elle a un couple de pelleteuse ? Ça sert à quoi ? Les acheteurs de ce genre de SUV veulent 150 ch et suffisamment de couple pour dépasser en toute sécurité. Ils feraient mieux de bosser sur l’autonomie au lieu de faire des dragsters moches.
Ah quand un malus dissuasif sur le poids et la puissance de ces engins aberrants ??
428 ch dans un petit suv. Qui avait dit que le futur de l’automobile serait triste? Je ne suis pas fan des suv, mais vu leurs ventes je me sens seul