Aucune électrification. A l’ancienne!
D’une certaine façon, le T-Roc 2022 se conduit encore à l’ancienne si l’on peut dire. On démarre, le moteur se met en route, et seul un start-stop vient jouer les trouble-fêtes pour peu qu’on ne le désactive pas. Le mode sport sert juste à rendre la voiture plus réactive. Ici, on ne se soucie pas du niveau de batterie. La réponse du moteur est constante, contrairement à certaines hybrides, qui ne réagissent pas toujours de la même façon lors d’une forte accélération.
Même chanson en ce qui concerne aussi le freinage, avec une pédale qui permet de doser sa force sans mauvaise surprise à cause d’un système de régénération. La consommation s’avère ainsi également facile à lire, dépassant sensiblement les 7 litres. Les 150 chevaux toujours aussi présents semblent offrir le meilleur compromis au T-Roc. Il se montre assez souple en ville et surtout plus adapté que le 110 pour aligner les kilomètres. On l’aimerait juste un peu moins sonore.
On aime : |
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On aime moins : |
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Un peu de Golf 8 à bord
On serait tenté de dire oui en ce qui concerne le design. La force de VW en la matière, reste l’absence de surprise, avec un style plutôt sobre et classique pour la maison. Pour ce restylage, il n’était ainsi pas question de révolutionner un regard qui a plu à ses clients jusqu’ici. Les plus observateurs remarqueront tout de même les menus changements opérés.
La face avant évolue très légèrement avec une signature lumineuse revue. Comme toutes les nouvelles Volkswagen du moment, un bandeau lumineux joint les deux phares. Deux flèches de leds habillent également le bouclier. Statu quo concernant le profil. L’arrière répond à l’avant avec des catadioptres presque dans le même style. Ainsi il s’inscrit mieux dans la logique de design actuellement en vigueur dans le catalogue.
Un style qui évolue peu
Pour demeurer l’une des références de ce marché très disputé, il fallait clairement rehausser le niveau de jeu à l’intérieur. La présentation change de manière bien plus radicale qu’à l’extérieur. Tout d’abord, il accueille le volant de la Golf 8, qui a lui seul donne un coup de neuf à l’habitacle. Surtout il a droit à des touches de raffinement, avec une planche de bord moussée avec des surpiqures.
Comme on l’attend désormais, les aiguilles ont disparus pour laisser place à un Digital Cokpit couleurs, sur toutes les versions. L’écran central tactile prend de la hauteur et s’avère plus facile à utiliser. Evidemment, il s’avère hyper connecté pour satisfaire le plus grand nombre, avec notamment l’intégration de CarPlay et Android Auto. La climatisation gagne aussi des touches sensitives. L’habitalité reste identique.
Une voiture qui se conduit « à l’ancienne »
Soyons clairs, nous conduisons la même voiture qu’auparavant, la plateforme n’ayant fait l’objet d’aucun changement. Son comportement plutôt sain et équilibré ne joue pas dans la caricature, avec un confort exacerbé par des suspensions molles. Ces dernières ne sont pas réglées non plus pour jouer les fausses sportives. Cependant, elles percutent un peu à basse vitesse, mais rien de bien méchant. Un 3008 gère cependant mieux le compromis.
Pour le dynamisme, il faudra aller chercher du côté du T-Roc R, qui va continuer d’exister. Il s’agit d’une exception que peu peuvent revendiquer, surtout sans faire appel à une quelconque hybridation. Néanmoins l’absence d’une machine électrique devient désormais aussi un handicap, surtout sur ces marchés à gros volume. La réglementation favorisent les PHEV et autres systèmes 48V. On connaît l’objectif, des niveaux d’émissions et de gazplus réduits sur la fiche technique.
36K le segment B …
Au niveau style, je trouve qu’il a pris un méchant coup de vieux. Dommage, c’est son seul argument !
Cela va commencer à faire bizarre d’acheter une voiture neuve avec zéro électrification !?
C’est le signe de l’ancienneté de la base du GMP, cela devient totalement anachronique.
Cela dit, il semble que ce soit une bonne voiture.