Essai Volkswagen ID. Buzz de 204 ch

204 chevaux et 310 Nm de couple

Côté châssis, on apprécie un maintien de caisse rigoureux. Le centre de gravité rabaissé et le poids des batteries ont une incidence sur le confort, avec des suspensions raffermies. Rien de bien méchant, on s’y fait aisément, mais nous nous attendions tout de même à quelque chose d’un peu plus moelleux. A l’occasion d’une prise de clichés, nous avons constaté lors de nos fréquents demi-tours un rayon de braquage impressionnant.

 

Avec la batterie de 82 kWh identique à celle de ses copines ID, à quoi devons-nous nous attendre en termes d’autonomie pour notre ID. Buzz dépassant les 2,4 tonnes ? La consommation sur route, hors voies rapides permet selon nos projections de dépasser aisément les 300 kilomètres. Sur le papier, VW annonce 419 bornes dans les conditions les plus favorables. Il faudra donc un minimum d’organisation avant de partir à l’aventure. 

Beaucoup d’espace à bord

Le Volkswagen ID. Buzz a pour lui d’abord un look inimitable, surtout dans ce coloris biton. La carrosserie du modèle de série ne trahit en rien le design du concept-car, à quelques détails près. Impossible de passer inaperçu à son volant, et les nostalgiques du Combi semblent nombreux si l’on en croit les badauds qui se sont arrêtés pour l’observer. 

 

Les jeunes surfeurs qui n’ont pas connu son aïeul ne s’y trompent pas, ils s’imaginent d’emblée dedans à explorer les côtes. Il s’avère plus compact qu’un Multivan à titre de comparaison, avec 4,71 mètres de long. Grace aux 3 mètres d’empattement issue de la plateforme MEB rallongée, l’ID. Buzz se montre heureusement logeable. 

Quel look!

Nos chers surfeurs aux cheveux longs en revanche devront composer avec l’autonomie, car on a failli l’oublier, l’ID. Buzz est électrique. Avec 204 chevaux, notre van ne manque pas de réactivité, grace au puissant couple de 310 Nm. Non, il ne s’agit pas de jouer les Fangio, à cause entre autres d’une vitesse de pointe plafonnée à 150 km/h (compteur). 

 

Néanmoins on peut se demander si ces bonnes performances se maintiennent une fois chargé à bloc, en passagers comme en marchandises. On évolue en fait en douceur, sans la lenteur d’un camping-car ou d’un fumant van Diesel un peu fatigué. Les différents modes de conduite apportent finalement peu d’intérêt, avec un comportement qui n’évolue qu’à la marge d’un programme à l’autre. 

Un peu raide

On le doit aussi à l’environnement intérieur, plutôt épuré à l’avant. On a effectivement l’impression de conduire une camionnette, même si le volant plutôt placé verticalement nous rapproche d’une berline. L’instrumentation se limite à un petit écran derrière le volant et un grand au milieu, comme dans les autres ID. On se sent bien dans les sièges confortables, dans cet habitacle baigné de lumière. Si en plus l’on coche les selleries colorées, on navigue dans une ambiance assez chatoyante. 

 

Dans notre version, à l’arrière les passagers s’assoient sur une banquette 2/3-1/3, et non sur des sièges indépendants. La place ne manque pas, mais la modularité se montre finalement assez classique. Mais bonne nouvelle, d’autres déclinaisons arriveront plus tard, dont notamment une finition California qui correspondra plus aux campeurs et autres aventuriers. Côté coffre, comptez sur plus de 1 100 litres. 

(11 commentaires)

  1. Cher Pierrick, il faut arrêter de qualifier d’essais ces quelques lignes, c’est tellement superficiel. Vous vous contentez de répéter les poncifs du dossier de presse et des génies du marketing.
    C’est en fait un simple monospace (j’ai dis un gros mot) compact 5 places de 2.5T qui ne rendra jamais le service d’un multivan.
    C’est certainement un bon véhicule, mais un réel essai détaché de la nostalgie du combi ferait le plus grand bien.

  2. Le taux de précommande est impressionnant faut-il le préciser, et VW rationne les commandes par pays.
    Une version plus puissante va arriver avec les AWD avec une autre plus longue aussi.
    Le seul véhicule électrique que j’achèterais – avec une petite commuter, tellement il est sympa. Le prix est celui d’un VE et d’une VW en plus.

  3. 2500 kg, roues géantes, aérodynamique de pachyderme, 204 cv, à peine 300 km d autonomie réelle…euh ?pour 60000 € et pour une ww en plus ? C ça l écologie chef ??? Sinon il a une belle gueule

  4. je l’ai vu le modéle en concession ( avec options) et conduit 10 mns le modéle sans option.Hormis le bruit du moteur, j’ai retrouvé la sensation de conduite de l’espace IV. En hauteur avec une champ vision très large, d’autant large que le véhicule fait environs 2 m de large : ça change par rapport à une Golf (GTE) beaucoup moins large.
    J’ai testé également l’accélération. Là non plus pas de rapport avec une Golf GTE. On sent bien qu’il manque des cheveaux pour que le véhicule parte comme une fusée. Mais ce n’est pas la philosophie du véhicule. On sent quand même une accélération mais avec 5 passager à bord, sans bagages et sans remorque. Prévoir être patient sur départementale et nationale à une voie derrière un camping car ou voiture avec caravane.
    Pour l’autonomie difficile de juger. ID Buzz ne figure pas (encore) dans la liste des véhicule de l’application Chargemap.Pour donner une idée, en choisissant une ID5, Versailles à la station de ski La plagne, soit environs 700 Km, avec une limite de 20% d’autonomie minimum, vitesse max de 130 Km, il faut compter 9h00 avec 4 arrêts recharges (chargeurs performants 50 à 350 .KW). La durée de recharges total est d’environs 2h18

  5. Qu’attend Citroën pour sortir un “tube” 100 % VE sur une base STLA !?
    À part justement la nouvelle plateforme…
    Et pas un camouflage de Tube sur base VT.

  6. En positif il est très plaisant à l’oeil, la position de conduite surélevée va plaire mais ca s’arrete là!

    pour le côté dynamique, il concentre tous les défauts des électriques: il est ultra lourd, il a une autonomie faiblarde (digne d’un E-jumpy…) et il est sous-motorisé.

    Les électriques c’est pas fait pour tous les usages avec la techno batterie d’aujourd’hui. soit on fait des citadines pour les ZFE et la E-Up était parfaite par exemple, soit on fait des berlines basses efficientes pour faire de la route (et là Tesla ou HK sont les meilleurs)
    mais l’esprit du Bulli c’est pas ça, c’est un fourgon qui t’emmene n’importe n’importe quand et sans crainte. là c’est trop tôt, ce truc est trop dépendant des bornes de recharge pour avoir le sentiment de liberté.
    bref, Coco t’a le look, mais pas grand chose d’autre on dirait!

  7. Cette voiture (ou plutôt ce veau de 2.5t) est a mille lieu de l’esprit du combi c’est à dire une voiture simple, robuste, pouvant voyager loin et pas à un tel prix. Encore une voiture des beaux quartiers pour aller chercher le pain. En plus il ne ressemble pas du tout au combi d’origine.

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