Coffre réduit
A bord, la qualité perçue reste moins moderne que la plupart de ses concurrents. Les compteurs analogiques à aiguilles nous renvoient à une époque que l’on pensait révolue. Toutefois le manque de sophistication rend le repérage des commandes aisé.
Côté équipements, il dispose tout de même d’un régulateur de vitesse adaptatif qui mériterait un meilleur réglage. Le gros point noir demeure la capacité de coffre réduite à cause de la batterie. Il ne faut pas non plus être trop grand à l’arrière.
Design inchangé
La solution technique de Suzuki pour son hybridation, se compose d’un 4 cylindres 1.5 avec une boite automatique intégrant un bloc électrique. Une batterie de 0,85 kWh alimente ce dernier. Il faut noter qu’elle se recharge avec la rotation des roues, et non lors des décélérations et des freinages.
Il s’agit d’un vrai 4X4, que plébiscitent beaucoup de ses utilisateurs habitant en montagne. Il récupère en somme le meilleur des deux mondes, avec des prestations spéciales préservées, et une mécanique supposée plus sobre et plus adéquation avec le monde d’aujourd’hui.
Une motorisation hybride auto-rechargeable
Rien ne ressemble à un Suzuki S-Cross, qu’un autre Suzuki S-Cross. Entendez par-là que sa déclinaison hybride ne se distingue physiquement pas des autres versions. On retrouve ainsi cette face avant largement remaniée, tout comme l’arrière.
Le modèle est suffisamment spécialisé pour attirer une clientèle peut-être moins généraliste, mais adepte de certaines de ses solutions techniques, notamment sa transmission intégrale. Tant pis si sa plastique se montre moins séduisante que certains SUV de ville.
Vraie transmission intégrale
Si l’on loue sa fluidité, malgré parfois quelques trous à l’accélération entre le premier et le second rapport, on peine à s’y retrouver du côté des consommations, surtout avec la transmission intégrale. Sans forcer, avec l’équivalent de 3 ou 4 passagers à bord, elle naviguait entre 6 et 7 litres.
Avec 115 chevaux, il ne faut pas s’attendre à un foudre de guerre non plus. On s’épargne les montées en régime agaçantes d’une CVT, mais le 4 cylindres se fait tout de même entendre. Sa batterie lui permet de rouler à petite vitesse en ville, sur une distance n’excédant jamais vraiment les deux kilomètres.
Des compteurs analogiques et des commandes physiques, c’est peut-être d’une « époque révolue », mais faut-il vraiment s’en plaindre comparé au tout tactile et aux écrans de salon en voie de généralisation?
Je n’aime pas le style de la voiture, mais franchement le TdB n’est pas le problème! Ils devraient mettre cette motorisation dans la Swift. Surtout que les actuelles laissent de la place sous le capot, c’est clairement pas « rentré au chausse-pieds », laissant sans doute assez de place.