De l’espace et des astuces
À bord, la Superb Combi ne déçoit pas, avec un espace dédié aux passagers gigantesque dans moins de 5 mètres. Profitons-en pour évoquer la soute, qui là aussi impressionne, avec une capacité minimale de 690 litres. Les 1 920 disponibles banquette rabattue, devraient suffire pour déménager un petit studio, on exagère à peine… Tout cela est permis par la plateforme MQB EVO sur laquelle repose la Passat.
Comme d’habitude, les astuces maison sont de la partie: parapluie, grands rangements, prises usb idéalement placées, coffre modulable, on en passe et des meilleurs. Mais l’intérieur se modernise, tout en s’autorisant quelques touches de raffinement, à l’image de la planche de bord au design distinctif, avec ses aérateurs dissimulés. Les technologies sont nombreuses, avec un large écran de 12,9 hyper connecté et des ADAS dernier cri partagées avec le break de Wolsburg.
Un style plus élégant
On règle sa température via les smart dials personnalisables, on sélectionne le mode confort de la suspension pilotée DCC et on file sur les routes. La Skoda Superb Combi, comme ses aïeules, a tous les atouts pour les longs voyages. Le confort se montre de bon aloi, néanmoins on regrette un amortissement un peu trop ferme pour l’exercice, malgré ses nombreux réglages. Rien de bien méchant, mais on l’aurait aimée encore plus moelleuse.
Au volant, on apprécie en tout cas une direction consistante, qui va de pair avec la rigueur de comportement. Sur ce superbe parcours au coeur du Cantal à flanc de montagne, l’agrément de conduite se montre logiquement supérieur à celui d’un SUV à vocation routière. Tout se fait ici de manière conventionnelle, notamment au freinage « à l’ancienne », qui n’est pas perturbé par une quelconque forme de régénération. Agile et agréable à mener en somme cette Skoda Superb.
Une conduite « à l’ancienne » rafraîchissante
Qu’attend-on d’une Skoda Superb? Depuis sa renaissance en 2001, elle se révèle en tant que routière, capable d’emporter des occupants dans un espace digne d’une limousine, sans oublier les bagages, surtout en break Combi. Mais depuis quelques temps, elle se permet même d’ajouter de nouvelles cordes à son arc, à commencer par une certaine élégance.
Cette impression se renforce encore avec cette nouvelle génération, notamment à l’avant avec au bout de son long capot une calandre élargie, affichant très clairement l’identité Skoda. La voiture parait aussi plus équilibrée et jolie visuellement en break. Contrairement à sa cousine Volkswagen Passat, elle existera également en berline. Notez aussi les feux avant inédits à technologie Matrix Led.
Très bonne voiture mais fortement pénalisée par une revente très aléatoire, ce qui provoque des montants de location peu en rapport avec la marque.
Bref, c’est peut-être un achat « smart » mais uniquement en achat. Si votre but est de la garder 180 000 km sur 10 ans, ça peut être en effet une bonne affaire. Sinon, il y a franchement mieux ailleurs.
Le problème de la revente est ici aggravé par la stupide mode SUV mais n’est pas propre à ce modèle ni à cette marque du groupe et son image: C’est la fiabilité des BVA, avec de très lourdes factures bien trop fréquentes passé 150000 km. Alors forcément, quand les tarifs deviennent proches de BMW ou Mercedes…