Essai Skoda Kodiaq TDi de 150 ch

7 places et du coffre

Avant de démarrer, on remarque l’une des astuces « Simply Clever » que l’on adore, en l’occurrence le parapluie dans la portière. Parmi les dizaines de voitures que nous essayons chaque année, les Diesel sont devenus l’exception. Ce TDi se fait plutôt discret, mais ne manque pas de se faire remarquer par un petit punch bien agréable offert par ses 150 chevaux. A vitesse stabilisée, on l’entend à peine. 

 

Ce gros SUV carburant au gazole reste une belle proposition pour aller loin, comme en témoigne la consommation relevée sur notre parcours, entre 6,5 et 7,0 sur un itinéraire très défavorable pour l’exercice. Elle se tient même à peine à 6 litres à allure autoroutière. Cela nous rappelle un temps que l’on oublie peu à peu. Notez qu’à 4 grammes près (en défaveur du TDI), les émissions de CO2 sont proches de celle du PHEV de même puissance.

Très confortable même sans DCC

Dans ce grand véhicule, le voyage se déroule dans un confort remarquable, alors que nous ne disposons même pas des suspensions actives DCC. Le bon compromis avec le dynamisme nous laisse même penser que l’amortissement sophistiqué ne nous semble pas tant nécessaire, même s’il maximise sans doute le comportement. On passe vraiment un bon moment à bord, aussi bien sur l’axe littoral tortueux au nord de Barcelone de notre itinéraire, que sur l’autoroute. 

 

Les ADAS paraissent un peu mieux réglés qu’auparavant. Le régulateur adaptatif autorisant une conduite semi-autonome se montre plutôt progressif. La très désagréable alerte de survitesse se désactive ici d’un geste sur le volant. Il ne faudra pas oublier de le faire lors de chaque démarrage, réglementation oblige. Reste à savoir si ce nouveau Kodiaq reste aussi agréable à mener avec 3 ou 4 passagers de plus, et un coffre bien chargé.

Un Diesel pour voyager loin

Le Skoda Kodiaq se distingue une fois de plus par la vie à bord, la spécialité de la marque. La présentation fait un bon en avant. Skoda va encore plus loin que d’habitude dans l’équilibre entre l’élégance et les technologies. Dans les finitions les plus hautes, les revêtements s’avèrent vraiment de bonne qualité. Le sentiment d’espace parait supérieur, avec un sélecteur de vitesses désormais perché sur la colonne de direction.

 

L’instrumentation est intégralement numérique, avec une énorme dalle tactile qui concentre l’essentiel des informations et des commandes. Les Smart Dials, ces boutons rotatifs personnalisables facilitent l’utilisation des fonctions essentielles. La banquette arrière coulisse, et ouvre l’accès (un peu compliqué) aux deux petites places supplémentaires. La soute (en configuration 5 places) va de 720 à 910 litres (340 l en 7 places). Il dépasse les 2 000 si l’on rabat tous les rangs.

Une calandre plus imposante

Skoda donne un peu plus d’élégance et de légèreté à son grand SUV. Le Kodiaq nouvelle génération a l’air ainsi un peu moins « camionesque », même si ses cotes restent naturellement plutôt élevées. Il gagne notamment quelques centimètres en longueur, mais demeure moins long qu’une « limousine » avec 4,76 m. 

 

Son regard a toujours des optiques à double-étage. Toutefois la calandre parait un peu plus massive, ce qui lui confère une personnalité un peu plus marquée. Le profil semble un peu plus adouci. L’arête marquant la ceinture de caisse du précédent modèle, a disparu. Un « blade » prend place derrière la vitre de custode. La signature lumineuse change, avec des feux plus imposants et un liseré rouge joignant les deux blocs.

(11 commentaires)

  1. pas bien joli, ce profil. surtout avec cet espèce de panneau gris façon Audi q2 (déjà pas un premier prix de beauté)

  2. C’est pas mal, c’est du VAG sauf que la cote des grosses Skoda s’effondre très rapidement.
    Objectivement en location il va couter le même prix qu’un VW mais au moins le problème de la revente n’existera pas.
    En achat, il faut le garder 10 ans et/ou 150 000 km et le revendre une bouchée de pain en reprise.
    Pas vraiment excitant en résumé mais après tout, tout le monde n’a pas une passion pour l’automobile : du moment qu’il fait le job !

  3. Jusqu’à 7 places, c’est bien son seul intérêt!
    50000 euros pour une Skoda diesel de 150 cv! et personne ne tousse?
    Bizarre que la masse du bébé ne soit pas mentionnée, 1800 à 2000 kg sur la fiche technique, alors que les VE y ont droit systématiquement.

    la seule chose up to date, c’est son prix, pour le reste c’est du design 2010 j’ai l’impression.

    1. Même pas pas 1700 kg
      Un ballerine !!!

      lol

      On est loin d’un ridicule VE de 2T incapable de faire 300 bornes en roulant normalement……..

  4. 50000 euros une skoda bien laide, dire qu’à une époque pas si ancienne skoda était un peu le dacia de l’auto

  5. Voiture de loueurs et d’entreprises.
    Les particuliers lui préféreront le Model Y ou la version hybride.

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