Quelques technologies en plus
A bord, on peine dans un premier temps à détecter les petites nouveautés. En fait, son intérieur parait même presque un peu trop soigné pour le segment. Avec ses petits accents premiums et ce niveau de technologie rarement vu sur ce marché des citadines électriques, elle a l’air même carrément chic. L’instrumentation va encore un peu plus loin. Heureusement on peut personnaliser ce qu’on affiche dessus, pour ne pas se faire inonder d’informations.
Le débat sur la position du volant reste ouvert, cela dépend toujours de chacun. Avec une dalle tactile aussi grande, peu de chances de rater une instruction de la navigation. Carplay, Android Auto sans fil pour les geeks. Conduite semi-automatique de niveau 2 pour les gros rouleurs. Tout le monde est satisfait! Question place, statu quo! C’est à dire acceptable à deux, moins à trois, surtout pour les grands.
Toujours aussi agréable à conduire
Au premier coup d’oeil, les différences ne sautent pas forcément aux yeux. Mettez l’ancien et le nouveau visage l’un à côté de l’autre, et cela parait immédiatement évident. Il y a bien sur le nouveau badge, mais pas que! Son énorme calandre booste grandement sa personnalité. Elle abandonne les crocs lumineux pour des griffes illuminées surdimensionnées. De jour comme de nuit, on ne la ratera pas.
Le profil n’évolue pas. Il faut se mettre derrière elle pour découvrir de nouveaux feux. Les designers ont donné un coup de patte rouge, mais cette fois-ci de manière horizontale. Elle parait ainsi encore un peu plus assise sur la route. Les plus observateurs remarqueront ainsi de manière bien plus évidente une e-208 sauce 2023, des autres. Peugeot a mis aussi dans la palette des coloris, certaines teintes ne jouant pas dans la discrétion.
Un visage encore plus agressif
Ils profiteront alors d’une base technique accueillant un nouveau bloc électrique de 156 chevaux, et d’une nouvelle batterie. Plus de puissance et une amélioration de l’autonomie au programme. Quand on met le pied au plancher, elle fait preuve d’une belle réactivité. 8,2 s n’a rien d’un chrono d’une GTi, mais le couple de l’électrique vous montra très souvent en tête au feu vert. En ville elle maitrise parfaitement sa consommation proche des 15 kWh aux 100 km.
Dès que l’on se rend sur un axe rapide et les autoroutes, elle grimpe alors aux alentours des 20 kWh. Les 400 km WLTP, on peut s’en rapprocher un peu en agglomération, mais surement pas en dehors. Le mode B supposé renforcer la régénération a le mérite d’exister, mais a peu d’influence au final. Avec l’absence de mode à une pédale, on préférera gérer nous-mêmes la pédale de frein et les ralentissements.
Une autonomie améliorée
La douceur de la conduite électrique s’accompagne ici d’un comportement souple et sur. Compte tenu de son gabarit, on est toutefois toujours un peu tenté de voir ce qu’elle a dans le ventre. Peut-être que l’on doit ce sentiment au passé de Peugeot, notamment l’esprit GTi que l’on a connu jusqu’à la génération précédente. On aimerait justement lui enlever quelques kilos. Rien de grave, mais on ressent ce surpoids quand on hausse vraiment le rythme.
Elle a toutefois la politesse de se montrer plutôt prévenante dans son comportement. Il n’apparait ainsi pas difficile d’anticiper le moment où elle élargit sa trajectoire. Son petit volant, on l’apprécie quand on dynamise sa conduite, mais on l’adore aussi quand il s’agit de manœuvrer en ville. Son compromis confort / plaisir de conduite reste parmi les meilleurs de son marché. Tant mieux pour les habitués au moment du renouvellement.
je ne comprend toujours pas pourquoi on parle ds les essais de 156ch alors que le mode normal, qui doit correspondre a 95% de l’utilisation de ce modele (et du précédent) est de 110ch.
Du coup, que faut il conscidérer comme info realiste : les perfo sont faites en 156 ou en 110 ch? l’autonomie a 400km est je suppose en 110ch alors quid de l’autonomie en 156ch? …
Un peu chère ? Elle est hors de prix, oui !!
Ils ont déjà coulé une Lancia Ypsilon à Sochaux !!!
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