28 chevaux proviennent du bloc électrique
A bord, on navigue dans la même ambiance, à ceci près que l’on peut apercevoir les informations relatives aux flux d’énergie s’afficher sur l’écran derrière le volant. Pour le reste, les équipements sont repris des autres Corsa, avec un écran à la navigation dans les menus proche de celles d’autres modèles du groupe.
Tous les équipements attendus sont là. On regrette toutefois la place un peu trop comptée à l’arrière. La batterie situé sous le siège conducteur n’empiète pas sur l’espace disponible. On aurait aimé aussi un peu plus de fun dans la déco pour cette petite citadine. Cette Corsa garde encore des petites touches des Opel d’avant Stellantis, à l’instar des commandes de climatisation, du volant ou des commodos.
Après l’essence et l’électrique, voici l’hybride!
Cette motorisation hybride se compose d’une base technique connue. À savoir un 3 cylindres 1.2 amélioré, avec notamment une courroie remplacée par une chaine et un nouveau turbo. La boite de vitesses est nouvelle dans cette Corsa, avec une transmission à double embrayage (6 rapports). Le bloc électrique puissant de 21 kW (28 ch) est alimenté par des cellules de 0,89 kWh. Au total, on l’a dit, on dispose donc de 100 ch.
La voiture démarre toujours en électrique, mais ne tient jamais très longtemps cet état, pas plus de quelques centaines de mètres. Sur ce point, elle fait moins bien qu’une Clio E-Tech au système plus perfectionné et plus cher. Les phases « thermique coupé » sont nombreuses en ville, preuve de la bonne efficacité de fonctionnement de cette technologie. On regrettera toutefois des vibrations un peu trop présentes à chaque redémarrage du 3 cylindres.
Côté conso, le gain est limité
Du coté des citadines hybrides (non-PHEV), il y a la Toyota Yaris et les autres. Aussi surprenant que cela puisse paraitre, sur ce segment la Japonaise trouve peu de concurrence en Europe. En réponse à cela, le groupe Stellantis a dans sa botte une motorisation hybride à technologie 48V déclinée en deux puissances de 100 et 136 chevaux.
Autant vous dire tout de suite que cela ne change strictement rien à sa plastique fraichement retouchée, avec une face avant intégrant la calandre Vizor. Notez tout de même que le bouclier a aussi évolué. Le nom du modèle s’inscrit en grandes lettres sur le coffre, alors qu’un petit badge « Hybrid » trouve sa place sous le feux arrière droit.
Peu de place à l’arrière
La transmission s’avère en revanche plus agréable d’un point de vue sonore, que la CVT de la Yaris. On peste malheureusement sur le freinage, qui manque de constance dans l’attaque de la pédale. Pas de miracle côté consommation, avec un chiffre dépassant les 5,5l malgré notre éco-conduite. Pourtant notre parcours ne comportait pas vraiment de portions gourmandes en énergie.
La citadine fait preuve en tout cas d’un bon agrément, peut-être même l’un des meilleurs de sa catégorie. Son châssis un peu percutant sur les saillies les plus prononcées, fait merveille hors agglomération, avec une rigueur de comportement qui donne un certain plaisir au volant. Elle sait ainsi mieux voyager que certaines de ses concurrentes moins à l’aise en dehors des frontières de la cité. Le boost électrique lui donne une bonne réactivité aussi lors des relances.
L’intégration de l’écran dans le TDB derrière le volant est juste minable. Des économies de bout de chandelle mais au moins c’est lisible.
En gros c’est une 206 améliorée ? Pourquoi pas.
moteur purefiote franchouille d’une pigeot de l’autre FdP de stellantis