Essai Opel Astra Sports Tourer Hybrid 180

Plaisir de conduite en progrès

À l’intérieur, on loue à nouveau le style futuriste et très design. Le constructeur monte très nettement en gamme avec ce modèle. Comme on l’attend sur ce marché, l’instrumentation devient totalement numérique, avec deux larges dalles couleurs. Seulement, Opel se singularise avec le maintien de commandes physiques essentielles, pour gérer notamment le son et la climatisation. 

 

On ne passe toutefois pas à côté de l’influence de l’ancien PSA, à l’image des commodos, des pédales et du poussoir de la boite automatique, partagés avec la 308. On bénéficie sur la banquette (en trois parties) d’un espace en plus, grace à un empattement rallongé. On n’est pas dans une Skoda non plus. Côté coffre, les 516 litres facilitent la vie. Ajoutez-en même 80 de plus sans la batterie et le système hybride de notre version. 

Un coffre plus petit en version hybride

Avec Stellantis, Opel change définitivement de dimension, à l’image de la nouvelle Astra. L’actuelle a marqué une véritable rupture avec les précédents standards de qualité habituellement vus dans ses modèles. En devenant break, la compacte s’ouvre un nouveau segment de marché, où les clients recherchent du coffre. 

 

La soute plus logeable ne transforme pas son design moderne et plutôt séduisant. Avec ses 27 centimètres supplémentaires, elle apparaît évidemment plus longue. Cependant son style reste proche de la berline, avec des feux identiques et un béquet. Le petit troisième feu de stop fait toujours son petit effet. En devenant Sports Tourer, l’Allemande ne perd pas vraiment en élégance. 

Un design à peine modifié

Depuis que le constructeur d’Outre-Rhin partage sa plateforme avec les réputées références françaises, l’Allemande a boosté son plaisir de conduite. Elle a notamment nettement gagné en précision, et l’on peut dire que l’on aime faire de la route au volant de cette Opel. Et puis ici, on ne se pose pas la question de la position des compteurs, on lit les informations sans gêne particulière, si vous voyez ce que je veux dire. 

 

Le surpoids dû à la partie hybride ne pose pas vraiment de problème. Les adeptes de la conduite sportive lui reprocheront tout de même d’être trop lourde, notamment lors des freinages. Toutefois la régénération soulage assez bien les plaquettes, si l’on fait bien preuve d’anticipation. La nouvelle Astra ne dispose pas de système de conduite à une pédale. 

Une puissance confortable

La partie mécanique est déjà connue. On peut compter sur 180 chevaux quand on la sollicite, ce qui suffit très largement dans toutes les situations, notamment celles qui requiert de la puissance. Le mieux est encore de la laisser faire, sans chercher à prendre la main sur la boite automatique. On regrette cependant une autonomie électrique qui commence à devenir limite, avec une quarantaine de kilomètres en réalité. 

 

Cela reste rare dans ce segment, mais l’on commence à compter sur des capacités supérieures. Notre consommation s’est tenue entre 7 et 8 litres sur notre itinéraire (un peu court). Il comprenait notamment une bonne partie autoroutière (en Allemagne), que nous avons parcourue à la vitesse maximale dépassant les 200 km/h. 

(3 commentaires)

  1. En 180cv full thermique avec un kit carrosserie OPC, j avoue que j hésiterais peut-être entre elle et une Proceed…

  2. Une quarantaine de bornes en électrique pour aller au taf, c’est suffisant pour une majorité de gens. Et si on a plus de km, c’est toujours ça en moins niveau conso.

  3. Déroulé de l’article, 3 pubs, 1 pub video qui s’est jouée avec le son, en autoplay, puis un lecteur audio avec du son en autoplay aussi, ça en est assez pour moi. Bonne continuation au blogauto.

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