Essai Mercedes-AMG EQS 53 4Matic+ de 658 ch

De la puissance à tous les étages

Avec 2,6 tonnes, on pourrait s’attendre au comportement d’un pachyderme. N’exagérons rien, elle n’a pas l’agilité d’une A110. Mais les roues arrière directrices pouvant pivoter jusqu’à 9 degrés, agissent comme un artifice magique, dans les courbes rapides comme dans les épingles. Clairement, on s’attendait à moins bien que ça. Et grâce aux relances énergiques et une motricité sans faille, les virages se succèdent à vitesse grand V. On regrettera juste une pédale de freinage inconstante. Ce n’est pas dangereux, mais cela peut parfois heurter les estomacs fragiles.

Evidemment, nous nous reposons sur un confort parfaitement digne de celui que l’on attend d’une berline du genre. Et de ce point de vue-là, on se voit voyager loin de jour comme de nuit sans aucun soucis. Finalement, chaque pause pour la recharge arrive toujours un peu tôt. Cette voiture électrique dans cette situation a tout de même un avantage non négligeable. Pendant la charge, on peut garder la climatisation et s’amuser avec les équipements sans s’inquiéter de la batterie. 

Des roues directrices qui font la différence

En montant à bord, surtout la nuit, prenez les popcorns et un verre pour apprécier le spectacle. La configuration un poil plus sportive qu’une EQS classique fait son petit effet. Volant AMG avec boutons rotatifs à affichage couleurs, sièges massants, chauffants et ventilés, sono de très grande qualité. On pourrait s’arrêter là, mais nous allons continuer. 

 

Evidemment, vous avez remarqué l’hyperscreen, cette dalle de verre faisant office de planche de bord, recouvrant 3 énormes écrans couleurs. Du coup cela laisse moins de place à des matériaux raffinés à cette endroit. Ne vous inquiétez pas, l’alcantara, le cuir et l’aluminium colonisent le reste de la voiture. Mention spéciale pour l’extraordinaire ambiance lumineuse personnalisable. 

Fiche technique

En passant du côté des sorciers d’Affalterbach, l’EQS booste d’abord son look. Les gouts et les couleurs, font parfois l’unanimité. On vous laisse juge en ce qui concerne la grande berline allemande, ici en rouge. Celle-ci se distingue par sa calandre pleine de type Panamericana, ses énormes jantes et ses badges l’identifiant. 

 

Elle se fait clairement remarquer dans la circulation, d’abord parce qu’elle s’avère rare et récente, mais aussi par son allure particulière. Sa fluidité n’a pas d’autre objectif que la performance énergétique, au service de l’autonomie notamment. Poignées affleurantes et rétractables, feux projetant des logos Mercedes et AMG sur les murs… Les frimeurs apprécieront. 

Une ambiance lumineuse inégalée

Le reste des données dans l’album photos

Une berline pas comme les autres

On pourrait rester à l’arrêt comme ça pendant des heures à s’amuser avec tous les équipements, mais ce serait passer à côté de l’intérêt surprenant de cette voiture derrière le volant. 658 chevaux, 950 Nm de couple, 4 roues motrices et directrices, n’en jetez plus! 3,8 s pour atteindre les 100 km/h, sans violence… on le regretterait presque. L’alimentation vient d’une batterie de 107,8 kWh, pas très loin du record de capacité. 

 

On va faire simple, la voiture fait parler la poudre dans toutes les phases de conduite. Démarrage, reprise, la disponibilité de la puissance est impressionnante. Toutefois avec moins de sportivité qu’une Porsche Taycan Turbo S, qui on vous l’accorde, ne joue pas exactement sur le même terrain et ne s’adresse pas forcément à la même clientèle. Certes, pas de son d’échappement, mais celui d’un vaisseau spatial qui épate la galerie. 

(6 commentaires)

  1. Il faut de l’orange, jaune ou du vert pistache …pour que je la regarde passer !! Cela fait le même effet si les mêmes couleurs avec une 180 avec le moteur Renault sous le capot !!

  2. @pierre yves
    Cher ami pierre yves, est-ce que vous êtes sur, que votre nom est minuscules?. Vous avez un autre ami…qui arrive à déchiffrer ce que vous écrivez et vous approuve avec un pouce vers le haut. Bienheureux !!

  3. Quel intéret cette charette … 3.8s pour le 0 à 100 c’est particulierement mou … et la perte très importante d’autonomie par rapport au modèle de base 350+ est absolument rédhibitoire!
    Autant prendre une 350+ full option …
    Quitte à brûler 200k autant prendre une S class L 580e 4MATIC « full » … la présentation et le confort sont infiniment supérieurs, sans le coté technobeat putassier de la EQS.
    D’ailleurs la EQS berline est bien plus à rapprocher de la classe E que de la classe S dont elle n’a aucun attribut sauf le prix.
    Autant l’EQS SUV apporte un vrai plus présentation par rapport au GLS … autant l’EQS c’est la régression à tout niveau.

  4. Le hors-sujet ce sont les habituelles litanies pro-russes et pro-chinoises qui ne parlent jamais du sujet…

    Vous êtes suffisamment intelligent je pense pour le comprendre….on parle de l’essai d’une bagnole vous nous collez de l’innovation machin tout ça. Bref.

    La Merco vous avez un avis ?

  5. @Thibaut Emme
    Oui il y a beaucoup de hors sujet…mais les Merco c’est une horreur (toujours la même) de face lifting (comme BMW d’ailleurs) avec un aménagement et goût super douteux …sans compter la fiabilité douteuse aussi… !
    C’est une marque de gens sans aucune dignité (ils copient honteusement Tesla) qui n’assument jamais la qualité-fiabilité de leurs produits, cachés derrière deux ans de garantie. Qui méprise ses clients, donc sans aucune culture client ! Tout ce qu’ils produisent est à des prix systématiquement surfaits !
    Plus jamais de la vie je donnerais un centime de mon argent à ces gens là !!
    La seule caisse que je leur ai acheté dans le passé…et avec mon contrat d’entretien intégrale …ils m’avait toutes les semaines sur le dos … leur direction ne connaissait que la voix de mon avocat ! Je les ai fait mordre la poussière !!

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